Marseille: le groupe d'extrême droite "Rassemblement Marseillais" annonce sa dissolution

L'hôtel de ville de Marseille. - Nicolas TUCAT / AFP
Le groupe d'extrême droite "Rassemblement Marseillais" a annoncé dans la soirée de ce vendredi 21 février sa dissolution. Les huit élus protestent contre le refus de la majorité de porter à l'ordre du jour du conseil municipal du 28 février une proposition qui porte sur la sécurité.
"Le maire en a décidé autrement et a privé les Marseillais, d’une part d’un débat démocratique en conseil municipal et d’autre part d’avancées indiscutables pour leur sécurité au quotidien", précisent-ils, dans un communiqué de presse, accusant Benoît Payan de "déni de démocratie".
"Évaluer les politiques publiques"
Monique Griseti, Gisèle Lelouis, Eléonore Bez, Jean-Baptiste Rivoallan, Cédric Dudieuzère, Thibaut Charpentier et Arezki Selloum demandaient un contrat de sécurité listant les objectifs et les moyens déployés en la matière.
"Ce type de contrat a pour vocation de rationaliser l’action des pouvoirs publics et d’évaluer les politiques publiques pour plus d’efficacité", écrivent-ils.
Ils affirment "que toutes les représentations politiques doivent être traitées de manière égale". Car selon eux, l'édile s'en exempte. Dénonçant une "situation intolérable", ils appellent "l’ensemble des élus à une prise de conscience".
Des élus du groupe d'opposition de droite "Une Volonté pour Marseille" sont aussi remontés contre la ville. Le tribunal administratif de Marseille a en effet annulé, jeudi 20 février, le budget 2024. Catherine Pila, présidente du groupe d'opposition de droite, dénonce un "amateurisme de Benoît Payan".
De son côté, la municipalité a dit prendre acte de la décision de justice et mentionne qu'"une procédure d'appel est en réflexion".