Marseille: le député Sébastien Delogu jugé ce mardi pour violences volontaires lors du blocus d'un lycée

Sébastien Delogu est accusé de violences envers du personnel de l'établissement Saint-Exupéry lors d'une manifestation en mars 2023. Il nie les faits et explique avoir cherché à s'interposer en voyant un enfant "maltraité".

Le député LFI des Bouches-du-Rhône, Sébastien Delogu, comparaît ce mardi 7 janvier devant le tribunal correctionnel de Marseille pour des faits de violences volontaires. Des plaintes avaient été déposées pour des faits remontant à mars 2023, lors du blocus du lycée Saint-Exupéry, dans un contexte de manifestations contre la réforme des retraites.

La CPE et le proviseur adjoint de l'établissement auraient été victimes de violences de la part du député alors que celui-ci chercher à s'interposer lorsque les forces de l'ordre ont tenté d'éviter un blocage qui se mettait en place au lycée.

Sébastien Delogu dit s'être "interposé"

Le député insoumis s'était par la suite défendu sur BFM Marseille Provence, expliquant avoir vu le proviseur adjoint, le proviseur du lycée et le corps administratif "maltraiter un enfant". "En tant que père de famille, je suis obligé de m'interposer et d'agir", avait-il déclaré quelques jours après le dépôt de ces plaintes.

L'audience de Sébastien Delogu avait déjà été reportée une première fois en décembre 2023, puis une seconde fois à l'été 2024, dans un contexte politique tendu.

Selon nos confrères d'Ici Provence, l'avocat de Sébastien Delogu entend bien demander la relaxe de son client, expliquant qu'il "a dû faire un millier de manifestations dans sa vie, il n'y a jamais eu aucun incident" et assurant qu'il "n'y a pas eu de coups portés par Sébastien Delogu à l'encontre de qui que ce soit".

Une plainte a également été déposée par Sébastien Delogu, qui a affirmé de son côté avoir été bousculé par le corps enseignant avec un conteneur à poubelle lors de la mobilisation devant le lycée.

Laurène Rocheteau