Marseille: l'opposition dénonce la vente à la sauvette à Noailles, malgré les mesures mises en place

Dans le quartier de Noailles, à Marseille, le problème n'est pas nouveau. Depuis deux ans, les habitants dénoncent la présence de vendeurs à la sauvette dans les rues. Certains évoquent même un sentiment d'insécurité lorsqu'ils rentrent chez eux.
Même lorsque les vendeurs quittent les lieux -par exemple lors de rondes de policiers municipaux- ils laissent derrière eux des traces de leur passage: des produits proposés par ces vendeurs, abandonnés derrière eux dans des pots de fleurs.
"Il y a entre 20, 30, 40, 80 vendeurs à la sauvette qui se mettent devant, sur les portes d’entrée, sur la chaussée, parce qu’entre temps on a mis un peu de plantation dans la rue, donc ils peuvent se mettre aussi carrément sur la chaussée. Et ils vendent à la fois des produits usagés, mais aussi des médicaments, des produits volés", déplore Fabienne, une habitante du quartier de Noailles, au micro de BFM Marseille Provence.
L'opposition dénonce la situation
Si la municipalité de Marseille a bien mis en place des mesures pour éviter la présence de vendeurs à la sauvette, avec notamment des rondes régulières de policiers municipaux, les habitants déplorent un retour constant de ces vendeurs sur le pas de leur porte.
Et l'opposition de droite en profite pour pointer du doigt ce qu'elle considère comme une mauvaise gestion de la part de la municipalité.
"Ce qui manque aujourd’hui, c’est le respect de l’espace public. Ça, la police municipale, elle doit pouvoir, quand même, faire en sorte que des habitants puissent rentrer chez eux. On n’est pas là dans des affaires de grand banditisme ou de grand trafic de drogues", souligne Sabine Bernasconi, conseillère municipale d'opposition du groupe Une Volonté pour Marseille.
Contactée par BFM Marseille Provence, la mairie de Marseille assure avoir renforcé les patrouilles de police municipale dans le quartier.
Sept mois après le dépôt d'une plainte par la mairie du 1er arrondissement, aucune enquête n'a été ouverte à ce stade par le parquet pour démanteler les réseaux suspectés d'être à la tête de ces ventes à la sauvette.