Marseille: 55 nouvelles caméras de vidéosurveillance vont être installées dans les quartiers nord

Une caméra de vidéosurveillance à Toulouse, le 16 août 2017 (photo d'illustration) - REMY GABALDA / AFP
L'annonce a été faite ce mercredi matin. En tout, 55 nouvelles caméras de vidéosurveillance vont être installées, ont indiqué le maire de la ville Benoît Payan et la préfète de police des Bouches-du-Rhône, Frédérique Camilleri, lors d'un déplacement au centre de supervision urbain (CSU) du 3e arrondissement. Cette mesure est prise dans le cadre du plan "Marseille en Grand".
"À Marseille, il existe des zones blanches, notamment dans les quartiers populaires, les quartiers nord et particulièrement aux abords des écoles", a déclaré le maire de la cité phocéenne.
1.700.000 euros
La moitié de ces caméras sera disposée d'ici quelques mois aux abords des crèches et des écoles, ce qui sera utile aux policiers nationaux pour réaliser leurs enquêtes. La préfecture de police va attribuer un "financement exceptionnel" pour l'installation de ces équipements, pour un montant d'environ 1.700.000 euros, a affirmé Frédérique Camilleri.
"Nous adressons 350 réquisitions par mois au CSU. La police nationale demande 350 fois par mois des extraits d'images pour les enquêtes judiciaires. On estime que plus de la moitié des enquêtes judiciaires sont résolues grâce à la vidéoprotection", explique la préfète de police.
Avant d'ajouter: "Nous allons également financer à 100% le déport d'images de videoprotection depuis le CSU vers tous les sites de la police à Marseille. Aujourd'hui ce n'est pas le cas ce qui va permettre aux policiers nationaux d'être autonomes dans la recherche des images, leur exploitation."
Signaler les dépôts sauvages
Le déport d'images de vidéoprotection a pour but de "soulager les effectifs de la police municipale. "Je crois que c'est totalement inédit qu'une ville renvoi les images d'un CSU vers les sites de police", poursuit la préfète.
Avec ces nouvelles installations, l'objectif de la municipalité et de la préfecture est de lutter contre les violences mais aussi la dégradation de l'environnement avec des caméras qui aident à signaler les auteurs des dépôts sauvages à Marseille.