Marche contre l'antisémitisme: Stéphane Ravier, sénateur Reconquête, bousculé et enfariné à Marseille

En plein milieu du cortège, Stéphane Ravier, sénateur Reconquête, a été physiquement pris à partie. Un acte qu'il qualifie de "pitoyable" et surtout "d'isolé".

L'élu Reconquête Stéphane Ravier a été physiquement pris à partie dans le cortège marseillais contre l'antisémitisme ce dimanche 12 novembre. Plusieurs manifestants s'en sont pris au sénateur en plein cœur du rassemblement, vers 14h30.

Plusieurs personnes l'ont bousculé créant un mouvement de foule. Deux d'entre elles ont été interpellées par la police, a-t-on appris. Une personne a notamment tenté de frapper l'homme politique. Ce dernier ne présente aucune blessure, mais a reçu, selon lui, "de la farine ou de la cendre".

"Il est venu troubler un mouvement d'unité nationale, donc c'est assez pitoyable comme démarche", a réagi plus tard le sénateur au micro de BFMTV.

Un "non-événement"

"Cet olibrius (...) a tout de suite été mis hors d'état de nuire par la police que je remercie", a-t-il poursuivi. "Je ne pense pas qu'il faille faire de cet acte isolé une généralité."

"Personne d'autre ici ne m'a agressé, et ne m'a invité à quitter la manifestation, bien au contraire." Il estime sa présence à la marche "aussi importante que naturelle".

"Ce qui est arrivé est un non-événement", conclut-il, en insistant sur l'union des Marseillais au sein de la marche contre l'antisémitisme, malgré l'absence de "quelques militants d'extrême gauche".

Après ce mouvement de foule, le calme est revenu dans le cortège de la cité phocéenne. La préfecture de police a comptabilisé la présence de 7.500 participants à cette marche ce dimanche.

Lola Baille et Juliette Moreau Alvarez