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50.000 points noirs identifiés: la métropole Aix-Marseille Provence veut s'attaquer aux nuisances sonores

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La métropole Aix-Marseille Provence a adopté un nouveau plan anti-bruit jeudi 5 décembre lors du conseil métropolitain. Une concertation publique va être lancée lundi, et va durer deux mois.

La métropole Aix-Marseille Provence s’attaque au bruit. Un nouveau plan anti-bruit sur les cinq prochaines années a été voté lors du conseil métropolitain jeudi 5 décembre. Au total, 280.000 personnes sont exposées aux nuisances sonores dans l’aire métropolitaine.

"La réduction du bruit, c'est mettre en place par exemple des radars sonores pour identifier les bruits, d'augmenter l'observatoire du bruit", explique Amapola Ventron, vice-présidente de la métropole déléguée à la transition écologique, à BFM Marseille Provence.

Avant d'ajouter: "Et surtout traiter les 50.000 points noirs qui ont été identifiés sur la métropole."

Une concertation en ligne

Car dans plusieurs secteurs de la métropole, la situation peut rapidement se dégrader au fil des heures. C'est notamment le cas au croisement entre le boulevard Saint-Loup et l’échangeur Florian où Bernard Terme, président du comité d'intérêt de quartier de Saint-Loup village, comptabilise l’impact de la pollution sonore. Avec des pics compris "entre 70 et 85 décibels" au plus fort de la journée.

"Le soir à partir de 17 heures, jusqu'à 20 heures, c'est un peu la panique. Il y a des bruits de klaxons parce que des gens se mettent au milieu et les autres ne peuvent pas passer. Ça fait des nuisances sonores désagréables pour le voisinage", regrette-t-il.

Parmi les axes avec une pollution sonore élevée, on retrouve également le boulevard de Plombières avec 76,9 décibels en moyenne, suivi de l’avenue du Cap Pinède avec 75,8 décibels ou encore le boulevard Sakakini.

En plus de son plan anti-bruit, la métropole Aix-Marseille Provence lance une concertation publique à partir du lundi 9 décembre et jusqu'au 9 février. L'objectif est de faire remonter les observations des riverains via une plateforme en ligne ou bien auprès de leur mairie de proximité.

Francesco Carvelli, avec Marine Langlois