Couple tué à Salon-de-Provence: le suspect reconnaît avoir frappé les victimes avec un marteau

Mercredi dernier, un couple d'octogénaires a été retrouvé mort à son domicile de Salon-de-Provence. Un homme a été placé en garde à vue samedi, après s'être présenté au commissariat, indiquant être l'auteur du double homicide.

En garde à vue depuis samedi, l'homme soupçonné d'avoir tué deux octogénaires dans leur maison de Salon-de-Provence la semaine dernière, a reconnu avoir frappé à coups de marteau les deux victimes, lors d'un cambriolage qui aurait mal tourné.

Le suspect, qui s'est présenté au commissariat central de Marseille samedi, a expliqué "qu'il connaissait le domicile du couple dans lequel il avait effectué des travaux quelques mois plus tôt", détaille le procureur de la République d'Aix-en-Provence Jean-Luc Blachon dans un communiqué.

Multiples coups à la tête

Selon ce dernier, le suspect précisait avoir décidé de ce cambriolage pour régler ses problèmes financiers, indiquant avoir consommé de l'alcool et des stupéfiants, "consommés tout au long de la journée". Mais une fois dans la maison, il s'est dit "surpris par l'arrivée impromptue du propriétaire dans le garage", ajoutant l'avoir "immédiatement frappé avec un marteau trouvé sur place", avant de frapper ensuite mortellement de la même façon sa femme, a complété le procureur.

Les deux victimes, âgées de 80 et 84 ans, ont été tuées à la suite de multiples coups à la tête, selon leurs autopsies.

Le suspect a ensuite "entrepris de fouiller les pièces de la maison, avant de quitter le slieux en ayant dérobé des espèces, divers objets et moyens de paiement."

Selon Jean-Luc Blachon, ses déclarations sont "en grande partie corroborées" par les constatations effectuées sur la scène du crime, ainsi que par la perquisition ce dimanche à son domicile.

En conséquence, l'homme, déjà condamné à de multiples reprises notamment pour des escroqueries ou vols, sera vraisemblablement mis en examen ce lundi après-midi à l'issue de sa garde à vue pour "vol précédé et accompagné de violences ayant entraîné la mort".

Fanny Rocher avec AFP