Côte bleue: des contrôles à l'aide d'un drone près des voies SNCF

La SNCF tire le signal d'alarme. Chaque été, de nombreux randonneurs débordent sur les voies de la côte Bleue et marchent aux abords des rails du TER. Que ce soit pour profiter de la vue ou accéder plus rapidement aux calanques le résultat est le même, ces personnes risquent leur vie en étant parfois à quelques centimètres seulement des trains.
Pour lutter contre le phénomène, les contrôles, réalisés conjointement par les agents de la sûreté ferroviaire mais aussi les forces de l'ordre, se multiplient avec un objectif: évacuer les rails et éviter les drames.
"C'est complètement interdit de traverser les voies!", explique Fabrice Barbier, chef d'unité opérationnel de la sûreté ferroviaire Provence Alpes, à deux mineurs repérés ce mercredi lors d'un contrôle organisé sur les voies de la côte Bleue. Les deux jeunes ont d'ailleurs été verbalisés, une façon pour les agents de s'assurer qu'ils ne les retrouveront plus sur les voies de si tôt.
"Le but de l'opération, c'est d'être sur une tolérance zéro, de façon à marquer le coup. Il y a le côté prévention, mais il ne suffit pas toujours donc on passe aussi à la répression, en espérant qu'ils ne réitèreront pas le fait", confie Fabrice Barbier au micro de BFM Marseille Provence.
Un drone pour surveiller les voies depuis le ciel
"Ici la sûreté ferroviaire, veuillez quitter les voies". Ce message, les agents de la sûreté ferroviaire peuvent l'adresser rapidement aux randonneurs découverts sur les voies sans pourtant s'y rendre physiquement.
Equipés d'un drone muni d'une caméra et d'un haut-parleur, la surveillance est désormais assurée depuis les airs, à plus de dix mètres du sol.
"Ca nous évite de prendre des risques inconsidérés, d'aller nous-même sur les voies et de se mettre en danger. Grâce au drone on peut aller très vite à des endroits qui sont inaccessibles à pied et dire à ces personnes de quitter les lieux", explique Jonathan, télépilote de la sûreté ferroviaire.
Les randonneurs interceptés sur les voies encourent six mois d'emprisonnement et 3500 euros d'amendes. Ce mercredi après-midi, sept verbalisations ont été dressées en une seule journée.