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Comment un armateur marseillais aide à reconstruire le port de Beyrouth

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L'armateur CMA CGM ainsi que le grand port maritime de Marseille participent tous deux activement à la réhabilitation du port de Beyrouth, deux ans après l'explosion des silos.

Deux ans après l'explosion des silos, les débris et gravats encombrent toujours le port de Beyrouth. Mais la zone portuaire de la capitale libanaise se reconstruit petit à petit. C'est notamment le cas de l'espace dédié au chargement des conteneurs, qui a été repris en main en avril par l'armateur marseillais CMA CGM. Il tourne désormais presque à plein régime.

"Apporter des moyens financiers, techniques, et le soutien de l'armateur CMA CGM fait en sorte qu'aujourd'hui on remet de l'énergie et des moyens. Il y a de l'alimentation qui arrive, des marchandises, l'activité économique repart", se félicite Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, au micro de BFM Marseille Provence.

Au total, l'armateur marseillais va investir plus de 34 millions d'euros dans la reconstruction du port de Beyrouth, dont la moitié sera effective dans moins de deux ans. Avec pour objectifs la remise à niveau rapide des portiques et équipements, mais aussi l'automatisation des infrastructures.

Un appel d'offres pour reconstruire les autres terminaux

Le port de Beyrouth a également sollicité l'aide du grand port maritime de Marseille pour achever la reconstruction totale du site.

"Leur volonté, c'est de faire la même chose avec les autres terminaux, et notamment le terminal de marchandises diverses qui traite à peu près 25% du trafic du port", explique Hervé Martel, président du directoire du grand port maritime de Marseille.

Ils ont alors fait appel à l'infrastructure marseillaise "pour les assister dans la préparation d'un appel d'offres qu'ils souhaitent lancer d'ici la fin de l'année pour, à l'image de ce qui a été fait sur le terminal à conteneurs, redémarrer de façon industrielle et performante et développer l'activité de marchandises diverses."

En 2021, 700.000 conteneurs ont transité vers le port de Beyrouth, contre 1,3 millions en 2018.

Francesco Carvelli