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Bouches-du-Rhône: le parc Rocher Mistral de La Barben attaqué par un arrêté municipal

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Le maire de La Barben met en avant la catégorisation d'une partie du site qui ne serait pas aux normes pour accueillir des personnes à mobilité réduite.

Le parc Rocher Mistral est encore une fois au cœur des conversations à La Barben, un village de 900 habitants situé à une vingtaine de kilomètres d'Aix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône. Lundi, le maire de la commune Franck Santos a pris un arrêté pour fermer un potager et un jardin de ce parc à thème aussi appelé le "Puy du Fou provençal".

L'élu met en avant un problème de catégorisation du site qui ne serait pas aux normes pour notamment accueillir les personnes à mobilité réduite. Il demande donc la fermeture au public immédiate du jardin et du potager.

Un arrêté "illégal"

De son côté, le directeur du Rocher Mistral a affirmé au micro de France Bleu Provence qu'il comptait garder son domaine ouvert malgré l'effet immédiat de l'arrêté municipal. Il juge ce dernier "absolument illégal".

"C'est quand même dommage, c'est sa commune, c'est l'un des plus gros projets de la région et il (ndlr, Franck Santos) met des bâtons dans les roues depuis le départ. (...) Nos installations, notamment pour les personnes à mobilité réduite, sont absolument aux normes", explique Frédéric de Lanouvelle, directeur général adjoint du parc à France Bleu Provence.

Ouvert depuis le 1er juillet, le parc emploie 80 salariés qui ont manifesté lundi soir pour montrer leur opposition à cette décision et dénoncer "l'acharnement" du maire.

Déjà attaqué pour nuisances sonores

Le parc à thème avait déjà été attaqué en septembre dernier par des habitants de La Barden qui avaient saisi le tribunal judiciaire d'Aix-en-Provence. Ils dénonçaient notamment des nuisances sonores et une circulation "massive" de véhicules, deux éléments qui nuiraient à la tranquillité du village.

Mais le tribunal a débouté les habitants le 13 octobre dernier alors que le parc Rocher Mistral s'est "félicité" dans un communiqué, de cette décision qui "montre une nouvelle fois que les attaques organisées des opposants de Rocher Mistral sont illégitimes et relèvent du harcèlement à l'égard des salariés et des visiteurs".

Manon Mugica avec Marine Langlois