BFM Marseille
Marseille

Bouches-du-Rhône: la préfecture déclenche l'alerte pollution à l'ozone

La ville de Marseille sous un nuage de pollution en février 2019.

La ville de Marseille sous un nuage de pollution en février 2019. - Boris Horvat - AFP

La préfecture des Bouches-du-Rhône met en place l'alerte pollution à l'ozone ce jeudi 16 juin. Des restrictions sont mises en place pour améliorer la qualité de l'air.

Les Bouches-du-Rhône vont connaître un épisode de pollution à l'ozone ce jeudi. À ce titre, la préfecture a décidé de déclencher l'alerte de niveau 1 pour la journée. Un dispositif qui s'accompagne de plusieurs restrictions et recommandations.

Les limitations de vitesse abaissées

Au niveau des transports, les vitesses maximales seront abaissées de 20 km/h sur les routes, sans toutefois descendre en-dessous des 70 km/h. Les contrôles de vitesse seront d'ailleurs renforcés, tout comme les contrôles anti-pollution des véhicules.

La préfecture annonce également l'interdiction stricte des brûlages à l'air libre de déchets verts. De leur côté, les agriculteurs devront reporter l'épandage de fertilisants minéraux et organiques.

La préfecture précise également que "les principaux émetteurs industriels de composés organiques volatils et d’oxydes d’azote mettent en œuvre les mesures d’urgence de maîtrise de leurs émissions."

Éviter de sortir l'après-midi

Pour les personnes les plus fragiles, cet épisode de pollution peut représenter des difficultés respiratoires. La préfecture recommande donc de privilégier des sorties courtes et d'éviter de sortir l'après-midi.

“Une exposition de quelques heures à quelques jours à un pic de pollution peut entraîner des irritations oculaires ou des voies respiratoires, des crises d’asthme et une aggravation des troubles cardio-vasculaires ou respiratoires.”

Elle demande également aux habitants de limiter leurs déplacements en voiture, et de privilégier le covoiturage et les transports en commun.

La pollution de l'air est un problème récurrent dans les Bouches-du-Rhône, en particulier à Marseille. Il y a quelques jours, les militants écologistes de l'association Extinction Rébellion avaient manifesté pour alerter sur la mauvaise qualité de l'air, qui entraînerait chaque année 2.500 morts prématurées à Marseille.

Laurène Rocheteau