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Villeurbanne: deux restaurants fermés administrativement pour travail dissimulé

Un contrôle des autorités a mis en lumière du travail dissimulé (photo d'illustration).

Un contrôle des autorités a mis en lumière du travail dissimulé (photo d'illustration). - MYCHELE DANIAU / AFP

Deux restaurants de type fast-food de Villeurbanne (Rhône), gérés par la même personne, vont être fermés administrativement, a annoncé la préfecture. En cause: des personnes sans autorisation de travail étaient employées.

La préfecture du Rhône a ordonné une fermeture administrative d'un mois du fast-food "Chouchou" situé 2 rue Jubin à Villeurbanne (Rhône), pour travail dissimulé.

Cette décision a été prise à la suite d'un contrôle effectué par les policiers de l'Office de lutte contre le trafic de migrants, en date du 3 décembre 2024. Pendant ce contrôle, les agents ont "constaté la présence de trois personnes en position de travail dont deux d'entre eux en situation irrégulière", indique la préfecture dans l'arrêté de fermeture.

L'une était porteuse de faux documents administratifs et l'autre était munie "d'un visa allemand mais non autorisée à exercer une activité salariée sur le territoire français", précise la même source.

Le gérant a agi intentionnellement, selon la préfecture

Au même moment, un autre contrôle a été effectué à "Hamamet Tacos", également situé à Villeurbanne et géré par la même personne.

Dans cet établissement, une personne était également en situation irrégulière et porteuse de faux documents administratifs. La préfecture précise, par ailleurs, que le gérant a agi intentionnellement.

"Le gérant a employé trois ressortissants étrangers non autorisés à accéder au marché du travail sans justifier de démarches auprès des services préfectoraux afin de vérifier si des étrangers sont titulaires d'une autorisation de travail, ce qui caractérise l'élément intentionnel aux infractions constatées de travail illégal", écrit-elle.

"Chouchou" est donc fermé administrativement pendant un mois et "Hamamet Tacos" pendant deux semaines, d'après un tweet de la préfète de la région.

Astrid Bergere