Véhicules vandalisés, matériel volé... Des chasseurs du Beaujolais victimes d'actes de vandalisme portent plainte

Ce week-end des 11 et 12 octobre à Vaux-en-Beaujolais, six véhicules de chasseurs ont été vandalisés en plein après-midi. Les gendarmes ont ouvert une enquête pour identifier les auteurs de ces dégradations. Le phénomène s'était déjà produit dans une commune voisine.

Pas de psychose mais une légère inquiétude dans le Beaujolais. Ce week-end des 11 et 12 octobre, à Vaux-en-Beaujolais (Rhône), une battue aux sangliers a tourné court lorsque les chasseurs ont découvert que du matériel avait été volé et que six véhicules avaient été vandalisés en plein après-midi.

"On est énervé, bien sûr, il faut reprendre son sang-froid, son calme, parce qu'il ne faut pas non plus partir dans tous les sens et c'est la première fois que je vois ça. Ça fait 40 ans que je chasse ici et on n'a jamais eu ce genre de soucis", temporise Jean-Paul Desbat, viticulteur et chasseur au micro de BFM Lyon.

Autour de ce chasseur, quelques morceaux de verre sont encore présents sur le sol. Dans les véhicules vandalisés, des objets des chasseurs ont été volés avant d'être retrouvés.

"Tout ce qui est colliers, vestes, mallettes, elles ont été jetées à peu près à 400-500 mètres plus bas le long de la départementale", ajoute-t-il.

"Une petite crainte"

Un peu plus en contrebas, deux autres voitures ont été saccagées. Selon la Fédération de chasse du Rhône, ce n’est pas un cas isolé. Des faits similaires auraient été signalés dans le village voisin de Saint-Cyr-le-Châtoux.

"Tout ne va pas être mis en cause, mais malgré tout, on a cette petite crainte. On a des chasseurs qui ont cette inquiétude qui va être présente parce qu'ils pratiquent ça en nature. L'esprit libéré qu'on peut avoir quand on pratique l'activité va s'en trouver entaché", déplore Antoine Hermann, directeur de la Fédération de chasse du Rhône.

Au total, cinq plaintes ont été déposées par les chasseurs. Les gendarmes ont ouvert une enquête pour identifier les auteurs de ces dégradations.

Axel Aragon avec Florent Bascoul