"Un excellent moment": l'hippodrome de Parilly a rouvert ses portes, les passionnés ravis

L'hippodrome de Parilly a rouvert ce dimanche 17 mars. Près de 1.000 spectateurs ont assisté aux courses.

"Je trouve ça très impressionnant." Chloé et Luc ont passé leur dimanche 17 mars à l’hippodrome de Bron-Parilly. Venus de l’Ain, le grand-père et sa petite-fille ont assisté au coup d’envoi des courses hippiques et à la réouverture des portes du site. Ils ont pris place dans les gradins auprès des 1.000 spectateurs qui ont fait le déplacement pour l'occasion.

"On passe un excellent moment"

Amateurs ou passionnés ont admiré les chevaux et les jockeys. "Je voulais voir une course de chevaux", rapporte Chloé à BFM Lyon. Luc, lui, était aux anges en compagnie de sa petite-fille et des chevaux. "On passe un excellent moment et la petite est heureuse donc c’est tout ce qu’il nous convient", rapporte-t-il.

Dans les gradins, la magie a opéré aux passages des équidés lancés à vive allure. Les sportifs eux n’ont pas boudé leur plaisir dans l’hippodrome rhodanien qui n’a rien à envier à celui de Longchamps.

"C’est quand même notre région. De pouvoir retrouver cet hippodrome et ce meeting cette saison, cela nous permet de retrouver le gazon et une très belle piste qui équivaut à une piste parisienne", assure Yoann Bonnefoy, entraîneur de chevaux de course et jockey.

"Démocratiser les courses"

La direction du site tente de chasser les idées reçues sur ce sport jugé un brin désuet ou réservé à une classe aisée. Elle se fixe pour objectif d’attirer les familles et de proposer des événements grand public.

"Il faut démocratiser les courses pour montrer que notre sport est intéressant et qu’il véhicule des valeurs, explique Souillet-Désert, directeur de la communication de l’hippodrome Bron-Parilly. Pour le moment, on réussit pas mal."

La région Auvergne-Rhône-Alpes arrive à la deuxième position, derrière l’Île-de-France, en termes de licenciés d’équitation. Pour assister à des courses, les spectateurs, amateurs ou passionnés, doivent s'acquitter d’une somme de cinq euros à l’hippodrome.

Louis Léger avec Charlotte Lesage