Un baby-sitter de 41 ans mis en examen pour viol sur enfant dans l'Isère

Un badge de la police sur une veste (illustration) - Geoffroy Van der Hasselt / AFP
Un homme de 41 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire pour viol sur enfant. Il est soupçonné d'avoir violé un enfant de quatre ans et demi dont il était le baby-sitter à Bourgoin-Jallieu (Isère), a appris BFM Lyon auprès du procureur confirmant une information du Dauphiné Libéré.
Il est aussi accusé d'avoir consulté et détenu de manière habituelle des images pédopornographiques.
Auxiliaire parental
L'homme, habitant de Bourgoin-Jallieu et préparateur de commandes, proposait ses services pour garder des enfants sur son temps libre, autant en journée qu'en soirée, tous les jours de la semaine.
Cette activité secondaire concernait des enfants âgés de 6 mois à 13 ans environ. En plus de garder les enfants, il proposait de l'aide aux devoirs, de cuisiner pour eux ou encore d'aider pour des services de ménage et de repassage.
Selon son profil partagé sur des sites spécialisées en baby-sitting sur Internet, il dispose de multiples expériences depuis une dizaine d'années, autant en Nord-Isère que dans le Rhône.
Le quadragénaire se vantait d'une forte expérience et se présentait comme auxiliaire parental et professionel de la petite enfance. Il déclarait également pouvoir fournir des recommandations d'anciens parents à ses futurs employeurs.
Détention d'images pédopornographiques
Selon le quotidien, c'est le petit garçon de quatre ans et demi qui a raconté à ses parents ce qu'il subissait. Ils ont directement déposé plainte auprès du parquet de Vienne, déclenchant l'ouverture d'une enquête. L'enfant aurait été violé à plusieurs reprises.
L'homme a été placé en garde à vue mercredi dernier puis mis en examen pour viol sur mineur de moins de 15 ans, détention et consultation habituelle d'images pédo-pornographique. Il avait déjà été condamné en 2012 pour détention d'images à caractère pédopornographique et avait été inscrit au fichier des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes.
L'enquête se poursuit et devra déterminer s'il y a d'autres victimes. Le suspect aurait gardé 200 enfants au cours de son activité secondaire.