"Rien n'a été fait": le combat d'Antoine pour le retour de ses enfants, emmenés au Kazakhstan par leur mère il y a plus d'un an

C'est le combat d'un père qui dure aujourd'hui plus d'un an. Antoine a mené plusieurs procédures judiciaires afin de retrouver ses deux enfants, emmené en juillet 2023 par leur mère dans son pays d'origine le Kazakhstan. Mais depuis que les justices des deux pays ont donné raison au père de famille en février dernier, son ex-compagne refuse que ses enfants retournent en France.
Depuis janvier, Antoine Sibuet n'a plus aucun contact avec sa fille Elsa, 6 ans, et son fils Aristide, 4 ans. "C'est des enfants qui sont très joyeux, qui aiment la vie, et qui, j'espère, reviendront vite", décrit Antoine à BFM Lyon, la voix tremblante, dans le bureau de son avocat à Lyon.
La dernière fois qu'il les a vus, ce père de famille ne savait pas que son ancienne compagne allait partir au Kazakhstan avec leurs deux enfants. C'est en se rendant à son domicile, qu'il découvre par surprise la disparition d'Elsa et Aristide.
"Tout est vide, les placards sont vides, je vois qu'il n'y a plus d'électricité, plus rien", se rappelle Antoine. "Là tout de suite, j'ai compris qu'ils étaient partis définitivement et que ce n'était pas un départ pour des vacances."
"Le plus dur, c'est de passer les anniversaires"
Depuis ce jour, les deux enfants ne sont jamais revenus sur le territoire français, malgré les décisions de justice. "Le problème, c'est que la décision d'appel date de février, la décision de la cour suprême (du Kazakhstan, NDLR) date de juin. On est aujourd'hui fin octobre et toujours rien n'a été fait."
Les mois passent et la séparation avec Elsa et Aristide devient de plus en plus difficile pour le père de famille.
"Moi, je dirai à mes enfants que je les aime, et que je ne les oublie pas", défend Antoine, les larmes aux yeux. "Le plus dur, c'est de passer les anniversaires, les fêtes, sans eux", raconte-t-il les larmes aux yeux.
Avec ses avocats, il implore aujourd'hui le gouvernement français d'envoyer une demande officielle de retour de ses deux enfants aux autorités kazakhes. Plusieurs parlementaires de la Loire, son département d'origine, le soutiennent dans ses démarches.