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Rhône: une inspectrice du permis de conduire agressée à Saint-Symphorien-sur-Coise

Photo d'illustration.

Photo d'illustration. - LOIC VENANCE / AFP

Ce lundi 18 décembre, une inspectrice du permis de conduire a subi une violente agression verbale de la part d'un candidat lors d'un examen de conduite à Saint-Symphorien-sur-Coise.

Une inspectrice du permis de conduire et de la sécurité routière a été victime de la frustration incontrôlée d'un candidat recalé à l'examen. Celle-ci a subi une "violente agression verbale" lundi 18 décembre, à Saint-Symphorien-sur-Coise, a annoncé le Syndicat Autonome National des Expert de l’Education Routiere et de la Sécurité Routière (SANEER&SR) dans un communiqué.

"Alors que l’examen venait de débuter, un candidat au permis de conduire à commis un refus de priorité obligeant l’inspectrice intervenir pour assurer la sécurité", détaille le syndicat. Rapidement le candidat a exprimé son souhait d’abandonner tout en faisant demi-tour en pleine voie de circulation. Sa conduite devenant dangereuse l’inspectrice lui a demandé d’arrêter le véhicule".

Des menaces et des coups sur le véhicule

Le courroux du candidat n'est pas redescendu en quittant le véhicule: au moment où la candidate suivante s'installait, celui-ci s'en est d'abord pris à sa formatrice, lui reprochant de ne pas l'avoir fait conduire sur l'itinéraire emprunté lors de l'épreuve.

Selon le communiqué, il s'est ensuite rapproché de la portière de l'inspectrice, "en proférant des menaces et en tapant des deux poings sur la vitre. La violence des coups était telle que l’inspectrice a cru que la vitre allait céder". La colère du candidat s'est ensuite dirigée vers le véhicule d'après le SANEER&SR, qu'il aurait dégradé en lui assénant des coups de pied.

C'est finalement l'intervention d'un proche de l'homme qui a permis à l'inspectrice de "faire partir la candidate suivante pour mettre le véhicule et ses occupants en sûreté".

Les examens prévus lors du reste de la journée dans le centre concerné ont été annulés. Le syndicat fait savoir que des plaintes ont été déposées et qu'un signalement avait été effectué auprès du procureur de la République.

Mathias Fleury