Retraites: la permanence d'Anne Brugnera dégradée, la députée du Rhône annonce porter plainte

La députée Renaissance a annoncé vouloir porter plainte après que sa permanence a été taguée dans la nuit de dimanche à lundi. Des élus lui ont apporté leur soutien.

La permanence de la députée du Rhône, Anne Brugnera, a été dégradée dans la nuit de dimanche à lundi, annonce cette dernière sur Twitter, photo à l'appui. "Injures et intimidations n’entameront pas mon engagement au service des Lyonnais et de notre pays", assure l'élue Renaissance.

Sur le mur de sa permanence, on peut y lire des insultes visant la députée et des messages portant sur la réforme des retraites comme "64 ans, c'est non".

Elle a indiqué qu'elle portera de nouveau plainte contre ces actes, justifiant que "la violence n’a pas sa place dans notre démocratie".

Des témoignages de soutien

La préfecture du Rhône a tenu à réagir dans un tweet. La préfète Fabienne Buccio apporte "tout son soutien" à la députée. "Les injures et les menaces à l'encontre des élus de la République n'ont pas leur place dans le débat démocratique", écrit la préfecture.

De nombreuses réactions

Plusieurs élus, de tous bords politiques, lui ont également témoigné de leur soutien à la suite de sa publication Twitter. C'est le cas de l'ancien président de la métropole David Kimelfeld, du maire LR du 2e arrondissement de Lyon Pierre Oliver ou encore du ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications Jean-Noël Barrot.

Le député écologiste du Rhône Hubert Julien-Laferrière a également condamné ces dégradations, indiquant que "es désaccords politiques ne pourront jamais justifier ni la violence, ni la lâcheté".

"Les permanences parlementaires sont des lieux de proximité, d’écoute et de dialogue. Honte à ceux qui les dégradent ! L’Assemblée nationale sera aux côtés de chaque élu", a de son coté écrit la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet.

Alicia Foricher