"On a conscience de ce qu'on a fait": les joueurs de Saint-Priest entre regrets et fierté après leur parcours en Coupe de France

Les petits poucets de la Coupe de France se sont inclinés deux buts à un ce mercredi 7 février dans la soirée face à Valenciennes. Deux joueurs San-Priest partagent leur ressenti moins de 24 heures après le match.

Un réveil un peu amer après la défaite. Quelques heures à peine après leur élimination en huitièmes de finale de la Coupe de France, Romain Antunes et Marwane Benhmida, joueurs de l'AS Saint-Priest confient sur BFM Lyon leur "fierté" mais aussi le résultat "difficile à encaisser" pour le petit poucet de la compétition.

"Il y a toujours un peu de déception, mais on a conscience de ce qu'on a fait et on va mesurer petit à petit l'exploit qu'on a réalisé", confient les deux joueurs au lendemain de leur défaite face à Valenciennes.

"Il y avait possibilité de passer"

S'ils n'ont pas à rougir de leur performance face à un club de Ligue 2, les deux joueurs partagent leur frustration d'avoir "aussi bien joué" face à Valenciennes et de perdre sur un "détail".

Face au club du Nord, "il y avait possibilité de passer", estime Marwane Benhmida. "Pour tout le groupe, c'est l'apprentissage du haut niveau: les détails font la différence", poursuit ce dernier au micro de BFM Lyon.

Marwane Benhmida est d'ailleurs l'auteur du pénalty transformé ayant permis à Saint-Priest d'y croire jusqu'au bout, en tenant tête à Valenciennes jusqu'à la 80e minute de jeu. Un sentiment difficile à expliquer, même au lendemain du match.

"C'était assez flou, pendant cinq secondes je ne savais plus où j'étais. (...) C'est de l'adrénaline et un moment qu'on a envie de revivre", assure le joueur de Saint-Priest.

Romain Antunes a également remercié "le monde incroyable qu'il y avait", les quelque 6.000 supporteurs ayant fait le déplacement "un mercredi soir, en semaine, à Bourgoin", situé à une trentaine de kilomètres de Saint-Priest où le match n'a pas pu se dérouler en raison du stade club inadapté pour l'échéance.

Alixan Lavorel