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Municipales à Lyon: Laurent Wauquiez souhaite se "débarrasser" de Grégory Doucet

L'ancien président de la région Auvergne Rhône Alpes, Laurent Wauquiez, le 24 juillet 2024 à Paris (image d'illustration).

L'ancien président de la région Auvergne Rhône Alpes, Laurent Wauquiez, le 24 juillet 2024 à Paris (image d'illustration). - Ludovic MARIN © 2019 AFP

Lors d'un meeting de campagne pour la présidence des Républicains, Laurent Wauquiez a affirmé vouloir se "débarrasser" des maires écologistes de Lyon et Grenoble, ce vendredi 16 mai.

Un retour à la charge avant les municipales. Laurent Wauquiez s'en est pris au maire de Lyon, Grégory Doucet, lors d'un meeting de fin de campagne à la présidence des Républicains, à Jonage (Rhône), ce vendredi 16 mai.

"Notre premier devoir pour les prochaines élections municipales va être de nous débarrasser de ces deux fléaux", a asséné l'ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, visant les maires écologistes de Lyon et Grenoble, Grégory Doucet et Éric Piolle.

Des combats contre le "wokisme" ou la "déconstruction"

Le président du groupe Droite républicaine à l'Assemblée nationale a notamment critiqué le modèle écologiste de la ville de Lyon. "Moi ça fait longtemps que j'ai compris ce que voulait dire écologie en langage de gauche, vous allez à Lyon, vous comprenez", entame-t-il. Ajoutant: "Une ville écologiste ça veut dire une ville dans laquelle il y a des embouteillages, des tags et des affiches dégoûtantes et des poubelles qui sont jetées n'importe où."

"Il va falloir que nous nettoyons ça et que nous remettons nos villes à l'endroit", a clamé le député de la 1e circonscription de la Haute-Loire, citant pêle-mêle ses "combats" contre le "wokisme", la "déconstruction" ou "l'islamo-gauchisme".

Une mission d'inspection souhaitée à Lyon-2

L'ancien président de la région s'est de nouveau exprimé sur ce qu'il considère comme les "ravages de l'islamo-gauchisme portés par l'extrême gauche" à l'université Lyon-2. Il a notamment apporté son soutien à Fabrice Balanche et attaqué la présidente de l'université, Isabelle von Bueltzingsloewen.

Cette dernière avait regretté "l'emballement médiatique disproportionné" autour de l'affaire et avait épinglé les "paroles affligeantes, complotistes et délétères pour l'université" prononcées par Fabrice Balanche, qui avait dénoncé dans de nombreux médias "l'islamo-gauchisme" en vigueur, selon lui, à Lyon 2.

"Nous nous battons en ce moment pour qu'il y ait une mission d'inspection (à Lyon-2) et nous allons l'obtenir", a réaffirmé Laurent Wauquiez, ce vendredi. L'ensemble des aides de la Région à l'université a été gelé, avait annoncé l'actuel président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Fabrice Pannekoucke.

Arthus Vaillant