Métropole de Lyon: une jeune fille de 13 ans reçoit une taxe d'habitation de 2.400 euros

Un avis d'imposition de taxe d'habitation (image d'illustration). - PHILIPPE HUGUEN / AFP
Une mauvaise surprise pour cette jeune habitante de la métropole lyonnaise. Sophie, une collégienne domiciliée à Caluire-et-Cuire, a reçu en son nom la semaine dernière un avis de taxe d'habitation lui réclamant la somme exorbitante de 2.467 euros, rapportent nos confrères du Progrès.
Une somme que l'adolescente de 13 ans ne peut pas payer, a-t-elle rapporté à sa mère, lui montrant le courrier et déclarant qu'elle n'aurait "pas assez d'argent de poche".
Il "ne peut s'agir que d'une erreur"
S'ils sont eux-mêmes très étonnés, les parents de la jeune fille restent pragmatiques. Si l'avis d'imposition est "ubuesque" pour le père de l'adolescente, il prend tout de même le sujet à la plaisanterie, déclarant que sa fille a peut-être "acheté une maison sans (leur) dire", car il estime que le courrier "ne peut s'agir que d'une erreur".
Les parents ont bien tenté de joindre les Finances publiques pour trouver l'origine de l'erreur, mais en vain. Chaque coup de téléphone passé par le père de Sophie se termine sur un message annonçant que la ligne est saturée, et qu'il faut rappeler plus tard.
Les parents de l'adolescente ne veulent pas se résoudre à faire une demande en ligne, craignant un délai de réponse encore plus long.
Contactée par Le Progrès, la Direction régionale des Finances publiques a toutefois déclaré que le problème venait d'une erreur dans la déclaration des parents, qui ont indiqué que leur fille était hébergée chez eux à titre gratuit.
Une déclaration qu'ils n'auraient pas dû faire, selon les Finances publiques, car le système l'a interprété comme s'il s'agissait pour leur fille d'un lieu de résidence secondaire, en plus de sa résidence principale. Car si la taxe d'habitation a été supprimée pour les résidences principales, elle existe toujours pour les résidences secondaires.
Les Finances publiques ont depuis pris les coordonnées des parents de l'adolescente, afin de faire annuler au plus vite l'avis d'imposition lorsque l'erreur sera confirmée.