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Lyon: les chauffeurs de taxi reconduisent leur mobilisation, de nouveaux blocages attendus ce mardi

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Réunis sur la place Bellecour à Lyon ce lundi 2 décembre au terme d'une journée de manifestation contre la baisse des transports sanitaires, les chauffeurs de taxi ont voté la poursuite de leur mouvement pour ce mardi. De nouvelles perturbations de la circulation sont à prévoir.

Nouvelle journée galère en vue pour les automobilistes lyonnais. Les chauffeurs de taxi réunis ce lundi 2 décembre sur la place Bellecour à Lyon ont voté la reconduction de leur mobilisation pour ce mardi a appris BFM Lyon auprès des porte-parole des professionnels.

Les automobilistes lyonnais vont pâtir une nouvelle fois de mauvaises conditions de circulation après avoir une première journée marquée par de fortes perturbations sur de nombreux tronçons de la métropole. Les mêmes points de blocage vont être mis en place à partir de 6 heures sur les autoroutes mais aussi devant les hôpitaux lyonnais.

Des feux d'artifice utilisés

Ils étaient plusieurs centaines à avoir atteint le centre de Lyon pour participer à l'assemblée générale où a été décidée la poursuite du mouvement en début de soirée. Les manifestants ont utilisé des feux d'artifice pour faire entendre leur colère. Certains dormiront même sur place ce soir.

Dans la nuit, près de 300 chauffeurs de taxi venus de Marseille doivent rejoindre leurs confrères de la région Avergne-Rhône-Alpes. Ensemble, certains prendront la route vers Paris pour porter leurs revendications dans la capitale.

Ces chauffeurs protestent contre la nouvelle convention de l'Assurance maladie sur la tarification du transport de personnes malades à l'hôpital. Ils craignent un tarissement de cette source de revenu et la disparition à terme de 40.000 chauffeurs dans toute la France.

"Aujourd'hui on a la mainmise sur la patientèle directement et demain avec cette nouvelle convention et l'arrivée des plateformes, on ne sera plus qu'intermédiaires et forcément, on sera impactés", explique un chauffeur au micro de BFM Lyon.

"L'idée avec ces plateformes c'est de créer une salle d'attente des patients. Cela va générer de l'attente au niveau du patient et puis surtout, une baisse de chiffre d'affaires qui est claire. Moi demain si je prends huit patients, mon collègue combien il en prendra? Il n'y en n'aura pas pour tout le monde. Le but à terme c'est de nous évincer du transport de malades assis", assure-t-il.

Arthur Blet avec Florent Bascoul