Les Lyonnais ont perdu 89 heures dans les bouchons en 2023

Les Lyonnais ont passé plus de temps dans les bouchons l'année dernière qu'en 2022. C'est ce que révèle la dernière édition du Traffic Index de TomTom, l'étude annuelle du spécialiste des solutions GPS et de cartographie, ce mercredi 10 janvier.
Plus de trois jours dans les bouchons
Les automobilistes lyonnais qui circulent quotidiennement étaient en moyenne 89 heures dans les bouchons en 2023, soit un peu plus de trois jours. Un chiffre en hausse de 6 heures et 24 minutes par rapport à l'année dernière.
Un trajet type -de 10 kilomètres deux fois par jour aux heures de pointe du matin et du soir- est effectué en 53 minutes à Lyon mais un peu moins de la moitié de ce temps est perdu dans les embouteillages selon l'étude TomTom (23 minutes et 25 secondes).
La capitale des Gaules reste la troisième ville de France en termes de temps perdu dans les bouchons en 2023, derrière Bordeaux et Paris.
Un coût sur le budget carburant
Ce temps passé en voiture n'est pas sans conséquence sur le budget carburant des automobilistes. Sur le trajet type de 20 km par jour (10 km de distance entre le domicile et le travail), la dépense annuelle en carburant est de 751 euros pour les voitures à essence et 639 euros pour les véhicules diesel. Mais respectivement 165 euros et 130 euros sont dépensés pour être simplement dans les bouchons.
Si Lyon est la troisième ville de l'Hexagone où l'on passe le plus de temps dans les bouchons, elle n'est que cinquième quant à l'impact sur le budget carburant des automobilistes. Paris, Nice, Marseille et enfin Toulouse sont les quatre premières du classement.
Augmentation globale en France
Globalement, le temps passé dans les embouteillages a augmenté en 2023 dans l'ensemble des grandes villes françaises. Si Paris est la championne de France des bouchons, il y a pire dans le monde: la durée moyenne pour parcourir 10 km en 2023 est de 37 minutes à Londres contre 26 minutes dans la capitale française.
Pour améliorer la situation, TomTom compte notamment sur l'exploitation des nombreuses données du trafic disponible pour les urbanistes, les décideurs politiques et les conducteurs. De quoi potentiellement réduire de 15 à 20% la durée des trajets domicile-travail dans les grandes villes, d'après une étude récente de McKinsey.