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"Le Rhône et la Saône interdits aux baignades": l'appel à la prudence des pompiers

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Les pompiers conseillent de privilégier les baignades surveillées. Ils recommandent également aux parents d'être très vigilants lorsque leurs enfants se baignent.

Avec la chaleur qui s'installe, la tentation est grande de se rafraîchir dans le Rhône ou dans la Saône. Mais, la baignade n'est pas autorisée rappellent les pompiers qui lancent un appel à la prudence.

"Le Rhône et la Saône sont interdits à la natation, aux baignades, insiste auprès de BFM Lyon, le lieutenant-colonel Pascal Pache, responsable des spécialités nautiques au SDMIS. Il faut respecter ces interdictions, parce qu'elles sont justifiées par une dangerosité des sites, des courants importants, des contre-courants, des effets siphons à proximité des piles de pont. On se retrouve souvent avec des gens qui ne respectent pas ces consignes et qui se trouvent en difficulté sur le Rhône et la Saône."

Une dizaine de noyades chaque année

Les pompiers enregistrent, chaque année dans la région lyonnaise, une dizaine de noyades. Ils interviennent régulièrement dans ce secteur.

"On est notamment sur Rhône-Saône, souvent sollicités pour des paris, des sauts de pont, des traversées des fleuves, avec des personnes quelques fois alcoolisées et qui sont très rapidement en difficulté et qui nécessite notre intervention et le concours des équipes spécialisées, sauveteurs aquatiques", explique le lieutenant-colonel Pascal Pache.

Il conseille de privilégier les baignades surveillées, que les Rhodaniens peuvent retrouver "au parc Miribel-Jonage ou sur d'autres sites dans le département".

Enfin dernier conseil et pas des moindres, le lieutenant-colonel invite les parents à toujours garder un oeil sur leurs enfants. "Il faut assurer une surveillance continue, notamment s'il y a des enfants qui se baignent. Les parents doivent s'assurer en permanence de comment ça se passe et de que font leurs enfants, ne pas les lâcher des yeux, parce que ça va très vite." "Une minute d'inattention peut suffire pour que l'enfant se noie", conclut-il.

Solenne Bertrand