JO 2024: la galère des usagers du réseau TCL pour la deuxième journée de grève à Lyon

Le mouvement de grève ne devrait pas reprendre ce vendredi 26 juillet, mais pourrait être reconduit samedi, pour la prochaine journée d'épreuves des JO à Lyon.

Deuxième journée de galère pour les usagers du réseau TCL. Le mouvement social des salariés avait débuté dès ce mercredi 24 juillet à Lyon, pour le début des Jeux olympiques, et s'est poursuivi ce jeudi. Les salariés en grève dénoncent des conditions de travail dégradées et réclament une prime JO.

Conséquence: aucun tramway au niveau de la station de la Part-Dieu, ou bien seulement sur une partie de la journée. Même chose sur la ligne du Rhônexpress, en direction de l'aéroport, très touchée par ce mouvement.

"C'est vraiment la galère"

Des usagers ont donc dû s'adapter pour leurs déplacements professionnels et pour se rendre à l'aéroport.

"C'est vraiment la galère. Je comptais sur le Rhônexpress pour aller à l'aéroport", déplore David au micro de BFM Lyon. "J'ai un avion à 18h30. Je vais voir si je peux partager un taxi avec quelqu'un."

La journée d'hier avait déjà été particulièrement compliquée, comme le raconte Younes, venu de Marseille. "Le pire, c'était pendant l'aller, parce que je suis venu hier. J'ai pris le ticket, et c'est une fois arrivé au quai qu'on se rend compte qu'il y a un petit papier où c'est écrit qu'il n'y aura pas de tram. On a été obligé de prendre un taxi."

Les supporters venus pour les épreuves des Jeux olympiques ont également été invités à anticiper leurs déplacements pour ce jeudi soir. Si l'accès au stade est perturbé en raison de ce mouvement de grève, des navettes ont toutefois été mises en place.

"Je vais prendre la navette pour aller au stade", rassurait dans la journée Walter, supporter argentin. "Pas de stress, les gens autour de nous nous aident et nous disent ce qu'on doit faire."

La grève ne devrait pas être reconduite ce vendredi, mais pourrait l'être samedi, pour la prochaine journée d'épreuves olympiques à Lyon.

Arthur Blet avec Laurène Rocheteau