Givors: quatre mois de prison avec sursis pour le maire et l'un de ses administrés

Les deux hommes écopent de 4 mois de prison avec sursis pour des violences mutuelles lors d’une altercation à Givors en 2022. L’avocat de l’édile a fait part de son intention de faire appel 

La justice a tranché. Mohamed Boudjellaba est finalement condamné. Pourtant, le maire de Givors se présentait au début comme victime d’une agression. Lundi, à l’audience, il a reconnu que ce jour-là, pour se défendre, il avait empoigné son administré "comme un lutteur", selon ses mots. Le tribunal judiciaire en a jugé autrement.

L'avocat du maire souhaite faire appel

Les faits remontent à mars 2022. Le maire est alpagué par une vieille connaissance givordine devant la maison de sa mère au sujet d’un vieux contentieux immobilier qui oppose cet homme à la mairie de Givors.

Mohamed Boudjellaba a toujours dit qu’il avait été agressé physiquement et menacé de mort. Son administré assurait lui que l’édile l’avait insulté, griffé et bousculé.

L’avocat du maire, Me Christophe Bruschi, s’est dit écœuré de cette décision et souhaite faire appel.

"C’est invraisemblable et dangereux. Le tribunal a fait une appréciation hors-sol des faits. Ce n’est pas avec ce genre de décisions que les élus vont se sentir protégés", a-t-il notamment déclaré.

L’administré est lui aussi condamné à 4 mois de prison avec interdiction de port d’armes.

Lucie Nolorgues avec Nolwenn Autret