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Colère des agriculteurs: une opération de bâchage des radars organisée dans le Rhône

Le radar de Saint-Romain de Popey a été bâché dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 novembre

Le radar de Saint-Romain de Popey a été bâché dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 novembre - BFM Lyon

Des radars ont été bâchés à Saint-Romain de Popey et Joux (Rhône) dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 novembre par les agriculteurs du département. Le mouvement de contestation doit se poursuivre alors que les syndicats attendent des réponses à leurs revendications.

Dans le Rhône, les agriculteurs ont poursuivi le mouvement de contestation nationale en organisant une opération de bâchage de radars dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 novembre.

Deux radars ont notamment été encerclés de pneus et bâchés à Saint-Romain-de-Popey et Joux. L'action est revendiquée par les Jeunes Agriculteurs et la FDSEA du Rhône. Ils dénoncent la "lourdeur des démarches administratives, les décisions déconnectées du terrain et la lenteur de l'État à concrétiser les annonces faites en début d'année".

Les syndicats ne souhaitent pas en rester là

Dans un communiqué publié ce jeudi 28 novembre, les deux syndicats disent s'opposer à toute nouvelle interdiction ou restriction "sans que des alternatives concrètes et efficaces soient proposées aux agriculteurs".

Lors de l'action de bâchage de radars, des banderoles ont été déployées
Lors de l'action de bâchage de radars, des banderoles ont été déployées © BFM Lyon

Une banderole déployée durant la soirée de mobilisation menée ce mercredi 27 novembre rappelait cette revendication. "Il est urgent que les responsables politiques adoptent des mesures claires et fermes pour défendre l'agriculture française et respectent les engagements de début 2024", indiquent les syndicats, qui assurent ne pas vouloir en rester là.

À Joux, les agriculteurs ont bâché le radar
À Joux, les agriculteurs ont bâché le radar © BFM Lyon

Depuis lundi, en Franc,e les agriculteurs ont entamé une deuxième semaine de mobilisation et souhaitent maintenir la pression sur le gouvernement à quelques semaines de leurs élections professionnelles. Le sujet du traité de libre-échange entre l'UE et les pays du Mercosur ainsi que les "entraves" et "normes" décriées sont au cœur des contestations.

Marianne Rey avec Arthus Vaillant