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Bébé tué dans un accident à Mionnay: alcoolisé, déjà condamné en 2022, le conducteur remis en liberté

L'homme avait déjà été condamné en 2022 pour conduite sous l'empire de stupéfiants et circulation en sens interdits. (Photo d'illustration)

L'homme avait déjà été condamné en 2022 pour conduite sous l'empire de stupéfiants et circulation en sens interdits. (Photo d'illustration) - Lou Benoist/AFP

L'homme de 24 ans, originaire d'Écully, était alcoolisé au moment des faits, et est déjà connu des services de police pour conduite sous l'empire de stupéfiants.

Un homme de 24 ans a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire après avoir provoqué un accident dans lequel un bébé de 18 mois est mort, le 8 mars dernier, à Mionnay (Ain).

Aux alentours de 21h10, sur la RD1083, deux véhicules étaient entrés en collision. Les secours avaient porté assistance à deux femmes, gravement blessées, ainsi qu'au nourrisson qui a perdu la vie à la suite du choc. Selon le parquet de Bourg-en-Bresse, relayé par Actu17, le conducteur en cause, originaire d'Ecully, était alcoolisé au moment des faits.

Le conducteur connu défavorablement des services de police

L'homme avait déjà été condamné en 2022 pour conduite sous l'empire de stupéfiants et circulation en sens interdits. Il a été placé en garde à vue, puis mis en examen le 10 mars.

L’homme est poursuivi des chefs d'"homicide involontaire par conducteur d’un véhicule terrestre à moteur commis avec au moins deux circonstances aggravantes", "blessures involontaires avec incapacité n’excédant pas trois mois par conducteur de véhicule terrestre à moteur commises avec au moins deux circonstances aggravantes", "mise en danger d’autrui (risque immédiat de mort ou d’infirmité) par violation manifestement délibérée d’une obligation réglementaire de sécurité ou de prudence" et "conduite d’un véhicule à une vitesse excessive eu égard aux circonstances".

Le parquet de Bourg-en-Bresse avait requis son placement en détention provisoire, et a donc fait appel de la décision du juge des libertés de sa libération sous unique contrôle judiciaire.

Jordan Muzyczka avec Maïwenn Furic