Auvergne-Rhône-Alpes: 15% de trains en plus dès 2026 avant de nouveaux investissements

Au cours de l'assemblée plénière du conseil régional ce jeudi 27 mars, des investissements importants sur le réseau de trains régionaux ont été annoncés. 15% de rames supplémentaires devraient être disponibles dès la fin de l'année 2026.

Les habitants de la région Auvergne-Rhône-Alpes bénéficieront de 15% de trains en plus chaque jour à la fin de l'année 2026 sur le réseau TER.

Lors de l'assemblée plénière du conseil régional ce jeudi 27 mars, Frédéric Aguilera, maire de Vichy et vice-président de la région, a dévoilé les ambitions de la collectivité concernant le transport ferroviaire à travers le projet "Cap sur 2035".

80 trains en plus chaque jour

Au cours de sa présentation, Frédéric Aguilera a affirmé sa volonté d'augmenter "de 15% la rotation du matériel sur l'étoile ferroviaire de Lyon". Il a estimé qu'en augmentant les fréquences, près "80 trains" supplémentaires "par jour" pourraient être proposés aux usagers.

Dès la fin de l'année 2026, les lignes de TER pourraient ainsi avoir une cadence de 30 minutes entre chaque train, avec une amplitude horaire plus importante, entre 5h30 et 22 heures.

Frédéric Aguilera a rappelé que "l'objectif central" de l'exécutif régional est de "passer de 220.000 voyageurs à 300.000 voyageurs par jour" en 2035. Pour cela, la région augmentera "de 30% le nombre de rames".

Le conseil régional a ainsi validé l'acquisition de 10 nouvelles rames, qui devraient être livrées en 2027 pour un montant de 150 millions d'euros. Un investissement de "1,3 milliard d'euros" est également prévu pour entretenir 171 rames qui seront "remises en à neuf".

Le vice-président du conseil régional a évoqué un "doublement" des investissements liés aux mobilités "par rapport à ce qui se faisait dans les majorités précédentes". Il a également tenu à mettre en évidence "un saccage des petites lignes" par l'ancienne majorité de gauche en Auvergne, selon lui.

Au total, ce sont ainsi "3,150 milliards qui seront investis à l'horizon 2035" pour l'acquisition de rames, la construction ou la modernisation d'ateliers de maintenance et l'entretien du matériel. "Du jamais vu dans notre région", a conclu Frédéric Aguilera.

Mathias Fleury