2,4 tonnes de résine de cannabis, 13 suspects... Un trafic de stupéfiants de grande ampleur démantelé entre Lyon et le Gard

13 personnes ont été interpellées entre la fin de l'année 2023 et le 1er juillet dernier, dans le cadre d'une enquête visant à démanteler un trafic de stupéfiants de grande ampleur.

Une grosse prise. Ce jeudi 10 juillet, la police nationale du Rhône indique avoir démantelé un "groupe criminel lyonnais spécialisé dans les importations de stupéfiants", au terme d'une enquête au long cours débutée à la fin de l'année 2023.

Les enquêteurs de l'office anti-stupéfiants (Ofast) de Lyon surveillaient, depuis le mois de novembre 2023, "une équipe de malfaiteurs réalisant des importations de stupéfiants depuis l’Espagne vers la région Auvergne-Rhône-Alpes".

Au cours des huit mois suivants, entre décembre 2023 et juillet 2024, les policiers ont intercepté deux poids lourds et un convoi de véhicules légers "entre la région lyonnaise et le Gard, au moment où les stupéfiants étaient remis à des équipes locales".

Un fugitif parmi les suspects

Au total, les enquêteurs de l'Ofast ont saisi 2,4 tonnes de résine de cannabis au cours de ces interpellations. 11 suspects ont été arrêtés, avant d'être mis en examen et placés en détention provisoire. L'un d'entre eux, qui conduisait un des poids lourd, était visé "par deux mandats d'arrêt pour des faits similaires", d'après les forces de l'ordre.

L'enquête ne s'est pas arrêtée là pour autant: le 30 juin dernier, les policiers ont interpellé puis placé en garde à vue un homme suspecté d'être le "donneur d'ordres de ces équipes".

Le 1er juillet, c'est un autre suspect, "fugitif condamné en 2016 à une peine de 7 années d’emprisonnement pour des faits de trafic de stupéfiants", qui a été placé en garde à vue. 54 kilos de cannabis, ainsi que plusieurs dizaines de milliers d'euros, ont été saisis à son domicile dans l'Ain.

"Les mis en cause ont été présentés vendredi 4 juillet à un juge d’instruction, mis en examen et placés en détention provisoire", concluent les policiers dans leur communiqué.

Mathias Fleury