BFM Lyon
Lyon

128m2, structure en métal... Une maison de Tassin-la-Demi-Lune en lice pour un prix d'architecture de l'UE

placeholder video
Le Prix de l'Union européenne pour l'architecture contemporaine Mies-van-der-Rohe sera peut-être remporté par l'une des maisons de la commune de Tassin-la-Demi-Lune à l'allure surprenante.

Une demeure (très) originale. La maison dite du "Grand bois", du côté à Tassin-la-Demi-Lune près de Lyon, est nommée pour le Prix de l'Union européenne pour l'architecture contemporaine Mies-van-der-Rohe.

Une récompense prestigieuse, remise tous les deux ans dans le milieu de l’architecture, qui consacrera peut-être cette maison de l'Ouest lyonnais assez particulière et atypique.

"Le prix vise à promouvoir l’excellence dans le domaine de l’architecture et particulièrement les projets innovants et exemplaires en matière de transition écologique", écrit le Conseil national de l'ordre des architectes.

Le prix et la mention spéciale, dotés respectivement de 60.000 et 20.000 euros pour les lauréats remportant l'édition 2024, sont également accompagnés d'une sculpture évoquant le pavillon de Mies van der Rohe, situé à Barcelone.

Une maison pas comme les autres

Sébastien Martinez-Barat est l'homme à l'origine de l'habitation et de son bureau à à Tassin-la-Demi-Lune. La superficie de la maison s'étale sur 128m² au total, dont 90m² à l’intérieur, détaille-t-il dans les colonnes du Progrès.

Plusieurs particularités sont à observer dès le premier coup d'œil. Elle est notamment sur pilotis, pour pouvoir être retirée comme une sorte de nappe de pique-nique selon l’architecte, qui s'interroge sur la question des traces humaines qui restent sur la planète.

"Elle a été livrée comme soucoupe volante avec une grue pour venir se poser sur ces pilotis", raconte-t-il au Progrès.

Autre concept: pas de brique ni de bois mais une maison faite de métal, rendant les parois de la demeure unique. En dessous de l'édifice, du bois a toutefois été installé à la demande des propriétaires qui y habitent depuis deux ans.

Cette armature permet, selon Sébastien Martinez-Barat, de refléter la végétation et de laisser passer la lumière vers l’intérieur de la maison. Ce bijou d’architecture est en concurrence avec six autres réalisations, rien que pour les candidats finalistes français.

Jade Theerlynck avec Alixan Lavorel