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Traversée de la Manche: 62 migrants en difficulté secourus au large de Calais

Des migrants montent à bord d'un bateau de passeurs pour tenter de traverser la Manche, sur la plage de Gravelines, près de Dunkerque, dans le nord de la France, le 26 avril 2024.

Des migrants montent à bord d'un bateau de passeurs pour tenter de traverser la Manche, sur la plage de Gravelines, près de Dunkerque, dans le nord de la France, le 26 avril 2024. - Sameer Al-DOUMY / AFP

Deux embarcations de migrants ont été secourues au large de Calais dans la nuit du 3 au 4 juin. Au total, 62 personnes ont été prises en charge, alors que d'autres ont préféré continuer leur traversée.

62 migrants ont été secourus au large de Calais dans la nuit de lundi 3 à mardi 4 juin, informe la préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord dans un communiqué ce mardi.

Les deux embarcations dans lesquelles les naufragés avaient embarqué ont été "signalées en difficulté" au cours de la nuit. Le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage a donc dépêché sur place "l'avion Action Air du ministère de l'Intérieur, la vedette Notre dame du Risban et le bâtiment d'expérimentation de la guerre des mines (BEGM) Thétis de la Marine nationale".

Certains naufragés n'ont pas voulu être pris en charge

La vedette est tout d'abord venue en aide au premier bateau, au sein duquel 18 personnes ont été prises en charge puis "déposées au port de Calais". Les 36 autres passagers de l'embarcation, dont le moteur était tombé en panne, ont ensuite été "secourus par le BEGM", informe la préfecture.

Le deuxième bateau, lui aussi en difficulté, a rapidement été repéré par les secours. À son bord, seulement huit personnes ont demandé à être secourues. Les autres passagers ont eux refusé l'assistance proposée.

"Compte tenu des risques de chute à la mer ou de blessures encourus pour les personnes en cas d’intervention contrainte, le choix est fait de les laisser poursuivre leur route", explique la préfecture.

Le communiqué rappelle que "ce secteur maritime est une des zones les plus fréquentées au monde (...), c'est donc un secteur particulièrement dangereux y compris quand la mer semble belle".

Mathias Fleury