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Pas-de-Calais: six blessés, dont trois graves, lors d'un rodéo sauvage en voiture

Sapeur-pompier (image d'illustration).

Sapeur-pompier (image d'illustration). - AFP

Un automobiliste a perdu le contrôle de son véhicule et a percuté un groupe venu assister à un rodéo urbain dans la nuit de vendredi à samedi.

Elles étaient venus assister à un rodéo urbain à Libercourt dans le Pas-de-Calais. Dans la nuit de vendredi à samedi, six personnes ont été blessées avenue Blaise-Pascal après qu'un conducteur ait perdu le contrôle de son véhicule percutant plusieurs piétons, rapportent nos confrères de La Voix du Nord.

Les sapeurs-pompiers sont intervenus aux alentours de 1H30 du matin, "à la suite d'un rodéo sauvage. Le conducteur a perdu le contrôle de son véhicule et la voiture a heurté la foule", indique le service d'incendie et de secours (SDIS) du Pas-de-Calais dans un communiqué.

Trois blessés graves

Leur bilan fait état de trois "blessés graves", dont deux personnes de 18 ans et une de 21 ans. Deux autres jeunes de 18 ans et une personnes de 38 ans ont été "légèrement" blessées.

Le conducteur, indemne, a été "pris en charge par les forces de l'ordre", précisent les pompiers.

"Ce rodéo sauvage a eu lieu dans une zone industrielle parallèle à l'autoroute A1", a déclaré à l'AFP le maire de Libercourt, Daniel Maciejasz.

"Les jours d'au moins deux des blessés sont en danger", a-t-il dit. Selon lui, "environ une centaine" de piétons se trouvaient aux abords de la scène du drame, en tant que "spectateurs de ce rodéo".

Les rodéos, "un phénomène courant dans cette zone"

"Les rodéos, c'est un phénomène courant dans cette zone", a poursuivi le maire, précisant que les courses avaient parfois lieu "plusieurs fois par mois sur les périodes d'été", organisées "discrètement, sur les réseaux sociaux".

Même lorsqu'ils ne provoquent pas d'accidents, "ils gênent les habitants" d'une cité toute proche, "qui ne peuvent pas dormir à cause des crissements de pneus et vrombissements de moteur", et "nuisent aussi à l'activité de nuit de la zone industrielle", a-t-il déploré.

Contacté par l'AFP, le parquet de Béthune n'a pas souhaité communiquer d'informations dans l'immédiat.

Emilie Roussey avec AFP