"Faire la fête à Dunkerque": la mairie planche sur un "dispositif" pour le quart de finale de Coupe de France

Patrice Vergriete, l'édile de la commune nordiste, attend de connaître le tirage au sort, prévu ce jeudi 6 février, pour prendre sa décision. Il aimerait que son équipe reçoive au stade Marcel-Tribut et ne serait pas contre un choc face au PSG.

Comme l'ensemble du peuple dunkerquois, Patrice Vergriete a vibré. Le maire de la commune a assisté mardi 4 février à "un scénario de folie" lors du huitième de finale de Coupe de France opposant son club à Lille.

"Je crois que je n'ai jamais vu un match de football où les probabilités étaient aussi faibles de remporter le match", savourait-il mercredi sur BFM Grand Littoral. "On marque à la 96e (dans le temps additionnel, NDLR) et après, aux penalties, on est menés 3-0."

Vers un écran géant?

La victoire est finalement venue du pied droit d'Ewen Jaouen, le portier nordiste, auteur d'un match majuscule. Le parcage bleu et blanc, rempli de supporters amenés par des bus affrétés depuis Dunkerque, pouvait exulter.

Patrice Vergriete aimerait prolonger la liesse au prochain tour, même si l'identité de l'adversaire est encore inconnue. La ville pourrait-elle, par exemple, installer un écran géant si la rencontre se jouait à l'extérieur? "On est en train de réfléchir au dispositif, bien entendu", répond l'édile.

Ewen Jaouen lors du huitième de finale de la Coupe de France entre Lille et Dunkerque, le 4 février 2025. © Iconsport

"On pourrait maintenir les bus"

Le principal, pour l'élu, est que son équipe reçoive au stade Marcel-Tribut. "L'USLD s'est déplacé à chaque tour jusqu'ici", rappelle-t-il, éliminant tour à tour -notamment-Auxerre, Haguenau et donc Lille.

"Ce serait bien de pouvoir faire la fête à Dunkerque. J'espère que le tirage au sort nous sera favorable", sourit l'éphémère ministre du Logement puis des Transports.

En cas de déplacement, "on pourrait maintenir les bus comme ça s'est fait sur Lille. C'est vrai que si on tire Nice ou Toulouse (depuis éliminés de la compétition, NDLR), ça peut être plus compliqué. Mais bon, si c'est le Parc des Princes, on ira au Parc des Princes en bus", promet Patrice Vergriete, avouant qu'il aimerait beaucoup que les pensionnaires de Ligue 2 se frottent au PSG.

Il connaîtra la réponse ce jeudi soir, avant la rencontre entre Bourgoin-Jallieu et le Stade de Reims. Les quarts de finale se dérouleront la semaine du 26 février.

Les Dunkerquois fêtent leur victoire contre Lille en Coupe de France en février 2025. © FRANCOIS LO PRESTI / AFP

Un club en plein développement

Qu'importe l'adversaire et l'issue du quart de finale, l'USLD, à ce jour quatrième de Ligue 2, a déjà réussi sa saison. "Cette année, c'est assez exceptionnel. J'avoue que l'an passé, on jouait le maintien en Ligue 2", souligne Patrice Vergriete. "Mais je crois que les dirigeants ont fait de très bons choix en matière de recrutement. On a une équipe qui prend sa maturité. On l'a largement accompagnée avec des infrastructures, que ce soit le centre d'entraînement ou le stade."

Le stade, justement, entamera bientôt sa mue. De près de 5.000 places aujourd'hui, sa capacité sera portée à 11.000, avec la construction de deux tribunes derrière les buts. "Les travaux devraient être totalement terminés, à mon avis, pour l'été 2027. Peut-être même une première phase en 2026. On est en train d'examiner les choses", assure le maire de Dunkerque.

Si le club est dans les temps de passage pour accéder à la Ligue 1, la concurrence reste des plus relevées. Lorient mène la danse, devant l'ambitieux Paris FC et Metz, tandis que Guingamp, Laval et Annecy talonnent les Dunkerquois.

Florian Bouhot Journaliste BFM Régions