"Un phénomène court et très violent": des pluies provoquent des inondations à Hazebrouck

L'eau est montée très rapidement sous le pont. - BFM Grand Lille
Dans sa voiture, Valentin Belleval, le maire d’Hazebrouck, sillonne les rues de sa commune, ce mercredi soir. Un peu plus tôt, aux alentours de 18 heures, de violentes pluies ont touché la ville.
"Un phénomène court et très violent, affirme le maire à BFMTV.com. Je n’ai jamais connu ça depuis de nombreuses années."
Les premières gouttes sont tombées vers 17h30, avant qu'une pluie diluvienne ne tombe moins d'une demi-heure après, provoquant des inondations.
"L’eau est montée extrêmement vite, de nombreuses bouches d'égouts ont sauté, poursuit Valentin Belleval. C'était très localisé. J'étais dans une autre commune où il ne pleuvait pas et on m'a appelé en urgence pour que je revienne ici."
Une personne prise au piège dans sa voiture
Dans certains secteurs de la ville, "on n’était pas loin d'un mètre d’eau au plus fort", rapporte le maire. Une montée des eaux rapide qui a surpris certains habitants.
"Une personne était coincée dans sa voiture, elle a été évaluée et prise en charge par les sapeurs-pompiers”, annonce Valentin Belleval, précisant qu'aucune victime n'est à déplorer à ce stade. Les sapeurs-pompiers sont néanmoins intervenus une trentaine de fois.

Certains commerces ont dû fermer précipitamment à cause des inondations. Des dégâts ont été recensés sur des habitations et des caves ont été inondées. Des axes routiers ont également été coupés. La photo du rond-point du boulevard Abbé Lemire, par exemple, a été très largement relayée sur les réseaux sociaux.
Le niveau d'eau était tel que la circulation a été interrompue sur cet axe majeur de la commune. "Il y a beaucoup de trafic normalement, expose Valentin Belleval. Pas moins de 15.000 véhicules passent sous le pont tous les jours.”
"L'eau redescend"
Fort heureusement, "l’eau redescend”, affirmait le maire à 21 heures. Ce dernier effectuait le tour des quartiers pour s’assurer que ses administrés sont sains et saufs.
"Sept à huit secteurs sont touchés dans la ville”, précise Valentin Belleval, qui se fixe comme priorité la fermeture des bouches d’égout pour limiter le risque d’accident.