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Seclin: l'hôpital condamné à verser un million d'euros à une femme amputée après une erreur médicale

L'hôpital de Seclin a été condamné à verser plus d'un million d'euros à une Wattrelosienne victime d'une faute médicale.

L'hôpital de Seclin a été condamné à verser plus d'un million d'euros à une Wattrelosienne victime d'une faute médicale. - Capture Google Street View

En octobre 2016, un chirurgien de l'hôpital de Seclin commettait une erreur médicale lors de l'opération du genou d'une femme de 30 ans, qui avait dû être amputée par la suite. Le centre hospitalier a été condamné à lui verser une somme de plus d'un millions d'euros.

Une erreur qui coûte très cher, pour la victime comme pour l'hôpital. A la suite d'une faute médicale commise en octobre 2016, le centre hospitalier de Seclin a été condamné à verser plus d'un million d'euros à une femme de 38 ans originaire de Wattrelos, selon des informations révélées par La Voix du Nord.

Il y a près de huit ans, la trentenaire s'était présentée à l'hôpital pour une opération censée lui permettre de bénéficier d'une prothèse du genou. Mais le chirurgien chargé de l'intervention n'avait pas bien isolé les nerfs de sa patiente et a touché le nerf sciatique en l'opérant.

Victime d'une infection et malgré plusieurs mois de soins, la Wattrelosienne, mère de trois enfants, a été dans l'obligation de se faire amputer à la fin du mois de juillet 2017.

Une vie bouleversée

Depuis, celle-ci a vu sa vie basculer: elle se déplace majoritairement en fauteil roulant, dort dans un lit médicalisé et a dû arrêter son activité professionnelle à cause de son invalidité. Son mari avait lui aussi été dans l'obligation de quitter son travail pour s'occuper d'elle, comme le confie son avocat au quotidien nordiste.

Au vu des douleurs subie, des préjudices physiques et pyshcologiques, le tribunal administratif a condamné l'hôpital à lui verser la somme de 1.068.201 euros.

La trentenaire, qui avait déjà bénéficié d'une provision sur cette somme, va désormais pouvoir emménager dans un logement adapté à son handicap.

Mathias Fleury