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Foule percutée par un élève policier: le parquet privilégie l'hypothèse d'une perte de contrôle du véhicule

Une voiture percute des personnes devant un bar de Wasquehal, le 13 février 2025

Une voiture percute des personnes devant un bar de Wasquehal, le 13 février 2025 - Témoins

Un élève policier à bord d'une voiture a renversé plusieurs personnes devant un bar de Wasquehal (Nord) ce jeudi 13 février faisant plusieurs blessés.

Un élève policier a foncé jeudi soir en voiture devant un bar à Wasquehal, en périphérie de Lille, faisant plusieurs blessés, avant d'être interpellé, a appris BFMTV. Vers 23h45, les secours ont été appelés parce qu'"un conducteur avait renversé plusieurs personnes devant un bar discothèque", selon les pompiers du Nord.

Quatre personnes ont été blessées dont une grièvement, selon les pompiers: une femme de 34 ans, gravement blessée, hospitalisée à Roubaix, trois autres victimes touchées plus légèrement agées d’une vingtaine à une quarantaine d’années. L'homme est un élève de l'école de police de Roubaix-Hem. Il a été déféré au parquet de Lille ce samedi.

Un acte "délibéré" démenti par le parquet

"Un drame d'une violence inouïe s'est produit devant notre établissement" a aussi réagi vendredi sur Facebook la direction du High Bar de Wasquehal, parlant d'un "geste isolé". "Un élève de l'école de police sortant du bar, a délibérément percuté des clients se trouvant devant nos portes ainsi qu'un agent de sécurité".

Contacté par BFMTV, le parquet de Lille réfute cette hypothèse, privilégiant celle de la perte de contrôle du véhicule sous l'empire de l'alcool.

"La direction générale de la police nationale condamne fermement le comportement hors service d'élèves de l'école de police de Roubaix. Ses pensées vont aux victimes blessées ou choquées", selon une déclaration de la DGPN transmise à l'AFP.

"Ces faits font l'objet d'une enquête judiciaire et administrative pour déterminer les responsabilités de chacun. Ces comportements sont à l'opposé des valeurs de la police nationale", a insisté la DGPN.

Matthias Tesson avec AFP