Lille: la ville prête à accueillir "rapidement" 1000 réfugiés ukrainiens

Alors que des collectes de fonds et de denrées sont déjà organisées à Lille, la mairie affirme avoir débloqué près de 1000 places d'hébergement pour accueillir des réfugiés venus d'Ukraine.

La ville de Lille est déjà prête à accueillir des migrants ukrainiens. Plusieurs jours après les débuts de l'attaque russe contre l'Ukraine, la solidarité envers les Ukrainiens commence à s'organiser partout en France, y compris à Lille où des collectes de denrées ont été mises en place. La mairie a aussi lancé une collecte de fonds pour venir en aide aux réfugiés ukrainiens.

800 places supplémentaires mobilisables

La ville souhaite également pouvoir s'organiser afin de pouvoir accueillir prochainement des migrants ukrainiens alors que près de 500.000 personnes ont déjà fui le pays depuis le début des combats. Dimanche dernier, la maire lilloise Martine Aubry avait lancé un appel à ses habitants demandant aux personnes volontaires pour accueillir des réfugiés de se signaler.

"C'est 400 Lillois et Nordistes qui se sont mobilisés et qui ont proposé un hébergement pour une famille ukrainienne. C'est quasiment 800 places de plus que nous pouvons mobiliser au minimum en plus des 250 que nous avons déjà identifiées à la Ville de Lille. Donc près de 1000 Ukrainiens pourraient être rapidement accueillis à Lille dans le cadre des opérations de mise à l'abri des réfugiés", affirme auprès de BFM Lille, Arnaud Deslandes, adjoint au maire de Lille en charge de la solidarité.

Martine Aubry, avait annoncé la semaine dernière que 250 places d'hébergement étaient déjà prêtes dans la ville. Dans la métropole lilloise, les villes de Marcq-en-Baroeul et Lomme se sont aussi dit prêtes à accueillir des réfugiés ukrainiens.

Ce lundi, Didier Leschi, directeur général de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII), a estimé sur BFMTV que "550 ménages" ukrainiens sont actuellement dans "une procédure de demande d'asile" en France. "Une centaine" d'Ukrainiens ont, depuis le début du conflit, obtenu le statut de réfugié en France.

Chloé Berthod et Gauthier Hartmann