"Je n'hésiterai pas à démissionner": le maire d'Hantay dénonce des menaces de mort de la part de squatteurs

L'édile prenait des photos à proximité d'un logement social squatté lorsqu'il a été menacé, ainsi que sa famille. Un rassemblement de soutien est organisé ce dimanche.

Jacques Montois, maire du village d'Hantay dans le pays de Weppes, rapporte qu'il se trouvait dans une impasse avec son adjointe, samedi 17 février, pour photographier des arbres avant leur élagage, lorsqu'il a été l'objet d'une agression verbale. Il a porté plainte et réfléchit désormais à quitter ses fonctions.

Selon l'édile, des individus squattant un logement social à proximité ont professé des menaces de mort à son encontre et de viol à l'encontre de son épouse. "Je n'ai pas signé, en tant que maire, pour pouvoir subir ça", déplore Jacques Montois.

"Je remets en cause le fait d’être maire et je n’hésiterai pas à démissionner parce que je ne mets pas en danger ma famille. Ce n’est pas possible", déclare-t-il.

Le maire ciblé par une plainte pour une gifle

Une des personnes visées par la plainte du maire conteste toutefois sa version et a à son tour porté plainte contre lui, l'accusant de lui avoir mis une gifle. Une enquête est en cours pour déterminer le déroulé des faits.

Des habitants organisent un rassemblement ce dimanche en soutien à Jacques Montois.

Isabelle Missiaen