Gravelines: deux églises vandalisées en pleine journée, une enquête en cours

À Gravelines, l'église Saint-Willibrord et Saint-Thomas-Becket ont toutes les deux été touchées par des actes de vandalisme en plein jour mercredi 25 septembre. Dans les deux, le tronc a été ciblé.

Deux églises de Gravelines (Nord), Saint-Willibrord et Saint-Thomas-Becket, ont les portes closes. Sur les devantures des établissements religieux, les passants peuvent observer le même mot "fermeture pour cause de dégradations volontaires". Des actes de vandalismes se sont produits en plein jour ce mercredi 25 septembre.

Le curé de la paroisse de Gravelines est celui qui a découvert le méfait. En rentrant dans l'une des deux églises, il trouve le tabernacle fracturé à l'arrière et les hosties dispersées. Le constat est le même dans la deuxième église: des dégradations, mais pas de vol.

"Pour nous c'est une profanation, parce qu'on touche le cœur de la foi des chrétiens. C'est le corps du Christ, les hosties que le prêtre donne aux fidèles le dimanche", regrette Christophe Husson, le curé de la paroisse, auprès de BFM Grand Lille.

Une enquête en cours

D'après la mairie, propriétaire des deux édifices, c'est la première fois que du vandalisme y est recensé.

"On n'a jamais eu ce genre d'événement sur des églises de Gravelines, des enquêtes de police sont en cours. La police scientifique est venue faire des relevés d'empreintes, de traces d'ADN. On va faire confiance à la police pour mener au mieux cette enquête", assure Alain Boonefaes, l'adjoint au maire de Gravelines en charge de la sécurité.

De leur côté, les habitants sont sous le choc. "Ça me touche. Qu'on dégrade un mur comme ça, à la rigueur s'ils ne savent pas quoi faire, mais dans une église, je ne comprends pas", témoigne l'un d'entre eux alors qu'un autre ajoute: "à chaque lieu de culte, le respect qui s'impose."

L'enquête en cours a été confiée au service local de police judiciaire de Dunkerque. "Les investigations en cours doivent permettre d’établir le préjudice exact, de préciser les circonstances de commission des faits et d’identifier le ou les auteurs", précise le parquet.

Vincent Vieillard, avec Marine Langlois