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Attaque au couteau à Arras: Gabriel Attal annonce un "moment d'union" lundi dans les écoles

Le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal le 13 octobre 2023.

Le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal le 13 octobre 2023. - BFMTV

Une attaque au couteau a eu lieu ce vendredi 13 octobre vers 11 heures dans le lycée Gambetta-Carnot d'Arras (Pas-de-Calais). Un enseignant a été tué et trois autres personnes blessées.

L'ESSENTIEL

  • Un enseignant a été tué et trois autres personnes ont été grièvement blessées lors d'une attaque au couteau en fin de matinée au lycée Gambetta-Carnot d'Arras. Lire l'article
  • L'assaillant a crié "Allahou Akbar" avant les faits. Âgé 20 ans et fiché pour radicalisation, il a été interpellé avec son frère. Huit personnes ont été placées en garde à vue. Lire l'article
  • Une cellule de crise a été ouverte en préfecture et à la mairie d'Arras. Emmanuel Macron, Gérald Darmanin et Gabriel Attal se sont rendus sur place. Lire l'article

Ce direct est terminé

Ce matin, un professeur de lettres du lycée Gambetta d'Arras a été tué lors d'une attaque au couteau. Trois autres personnes ont été blessées par l'assaillant. Ce dernier a été placé en garde à vue comme quatre membres de sa famille et trois autres personnes.

Les réactions politiques se sont succédé toute la journée. Emmanuel Macron a dénoncé un assassinat "lâche et sauvage". Le chef de l'État a d'ailleurs présidé une réunion de sécurité avec plusieurs ministres.

Merci de nous avoir suivis sur BFMTV.com. Dès demain matin, retrouvez sur notre site le déplacement du ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal au lycée d'Arras.

Un "moment d'union et de recueillement" sera observé lundi dans les écoles

Gabriel Attal a déclaré depuis son ministère que, lundi, "partout en France, nous aurons un moment d'union et de recueillement", en hommage au professeur tué lors d'une attaque au couteau dans un lycée d'Arras.

Plus d'informations ici.

Gabriel Attal annonce déployer "près de 1.000 personnels de prévention et de sécurité dans les écoles"

Le ministre de l'Éducation nationale a annoncé ce soir "déployer près de 1.000 personnels de prévention et de sécurité dans les écoles et les établissements scolaires".

"Il s'agit des équipes mobiles de sécurité" dans les rectorats.

Gabriel Attal annonce mettre en place un "dispositif d'écoute" pour le personnel de l'Éducation nationale

Après sa rencontre avec les syndicats, le ministre de l'Éducation nationale a annoncé mettre en place un "dispositif d’écoute pour le personnel de l’Éducation nationale", ainsi qu'une "cellule académique de soutien".

Selon lui, la sécurité des établissements sera également renforcée. "Face à la haine et la barbarie terroriste, l'école restera soudée et unie (...) La sécurité de nos établissements est notre sécurité absolue."

"Drame effroyable": Gabriel Attal déplore "l'attaque barbare" sur un professeur "lâchement assassiné"

Le ministre de l'Éducation nationale a déplore un "drame effroyable", une "attaque barbare", quelques heures après l'attaque au couteau dans un lycée d'Arras où un professeur a "lâchement été assassiné".

Le secrétaire général d'Unsa Éducation estime que les mots de Gabriel Attal "ont été à la hauteur" face aux syndicats

Au soir d'un "choc énorme dans l'ensemble de la communauté éducative", Frédéric Marchand, secrétaire général Unsa Éducation a estimé que les mots du ministre de l'Éducation nationale "ont été à la hauteur pour parler de ce qu'il s'est passé".

Gabriel Attal avait réuni les différents syndicats pour évoquer l'attaque au couteau dans un lycée d'Arras ayant fait au moins un mort.

Deux frères et deux sœurs de l'assaillant en garde à vue

Parmi les huit personnes placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur l'attaque au couteau dans un lycée d'Arras, figurent l'assaillant, son frère aîné, qui était incarcéré, son autre frère et ses deux sœurs, a appris BFMTV.

L'assaillant est bien arrivé dans la soirée dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret.

Cette famille est connue des services de renseignement et de la justice.

Le frère de l'assaillant, qui était incarcéré, a été placé en garde à vue

Le frère aîné de l'assaillant dans un lycée d'Arras, qui était incarcéré après sa condamnation, a été extrait de prison pour être entendu sous le régime de la garde à vue à la DGSI, a appris BFMTV auprès d'une source proche de l'enquête.

Retrouvez plus d'informations sur la famille de l'assaillant dans notre article dédié.

Un professeur de philosophie au lycée Gambetta assure ne pas vouloir "changer sa manière d'enseigner"

Martin Rousseau, professeur de philosophie au lycée Gambette d'Arras et collègue du professeur tué ce matin dans un attentat, a affirmé sur BFMTV vouloir continuer à "défendre les valeurs de la République".

"Je ne changerai pas du tout ma manière d'enseigner à la suite de ces événements", a-t-il assuré.

Il a ajouté: "Je resterai sur la même ligne qui est de faire tout, avec les moyens qui sont les miens, d'élever le niveau de compréhension et d'intelligence des élèves."

Une partie des gardés à vue, dont l'assaillant, transférés entre Arras et Levallois-Perret, dans les locaux de la DGSI

Le transfert d'une partie des gardés à vue, dont l'assaillant, est en cours entre Arras et Levallois-Perret, où se trouvent les locaux de la DGSI, a appris BFMTV auprès d'une source proche de l'enquête.

Huit personnes, dont l'assaillant, sont actuellement en garde à vue après l'attaque au couteau dans un lycée d'Arras.

Une minute de silence respectée avant le match de l'équipe de France de football

Une minute de silence en hommage aux victimes en Israël et en Palestine a été respectée avant le match entre les Pays-Bas et la France.

À la demande des Bleus, ce moment de recueillement a également été dédié au professeur assassiné à Arras aujourd'hui.

Alerte "urgence attentat": Gérald Darmanin demande "à tous les Français" de "faire attention"

Alors que la France va passer en alerte "urgence attentat" après l'attaque au couteau à Arras, sur fond de crainte d'importation du conflit entre Israël et le Hamas, le ministre de l'Intérieur a annoncé sur TF1 qu'"il n’y a pas de menace caractérisée" mais "une atmosphère négative du fait d’appels à des passages à l’acte".

"Quand on passe à ce niveau de vigilance, c’est pour dire tous les Français et à toutes les administrations de faire attention", a-t-il expliqué.

Il a ajouté: "Il y aura quelques milliers de militaires en plus qui vont aider la police et la gendarmeriepour surveiller les centres commerciaux, pour protéger tous les Français dans leur vie de tous les jours."

Gérald Darmanin annonce qu'il y a "sans doute" un lien avec la situation dans le Proche-Orient

"Il y a eu des appels." Le ministre de l'Intérieur a annoncé sur TF1 qu'il pourrait "sans doute" avoir un lien entre l'attaque au couteau à Arras et la situation au Proche-Orient entre Israël et le Hamas.

"D'après nos renseignements, il y a un lien malheureusement entre ce qu'il s'est passé sans doute dans le Proche-Orient", a-t-il expliqué.

"Il faut être encore plus ferme": Gérald Darmanin n'aura "pas la main qui tremble" face aux personnes radicalisées

Invité sur TF1, le ministre de l'Intérieur a affirmé qu'il fallait "être encore plus ferme" contre les personnes radicalisées en France.

"Je n'ai pas la main qui tremble à la demande du président de la République. On a déjoué 43 attentats", a-t-il lancé.

Gérald Darmanin confirme que l'assaillant était placé "sous écoute téléphonique"

Le ministre de l'Intérieur a confirmé sur TF1 que l'assaillant du lycée d'Arras "était sous écoute téléphonique" mais d'après les écoutes, "il ne prévoyait aucun attentat".

Une troisième personne blessée selon le procureur de la République antiterroriste

Jean-François Ricard, procureur de la République antiterroriste, a indiqué lors de sa conférence de presse qu'une troisième personne a été blessée par l'assaillant.

"À cette heure, une victime est décédée, les trois autres victimes blessées", a-t-il expliqué.

Le mise en cause a d'abord "frappé avec un couteau un enseignant qui se trouvait devant l'établissement", puis un second venu lui porter secours.

L'assaillant est par la suite entré dans le lycée. "Il s'est alors trouvé en présence de plusieurs personnes et notamment un agent technique qu'il a blessé de plusieurs coups de couteau et un agent d'entretien qui a également été blessé."

INFO BFMTV - L'assaillant refuse pour l'instant de parler en garde à vue

D'après une source proche de l'enquête à BFMTV, l'assaillant du lycée d'Arras refuse pour l'instant de parler en garde à vue.

La France passe en alerte "urgence attentat"

Après l’attaque au couteau dans un lycée d’Arras, la France passe en alerte “urgence attentat”, a-t-on appris auprès de l’entourage d’Élisabeth Borne

"De très nombreuses investigations en cours" souligne le procureur de la République antiterroriste

Le procureur de la République antiterroriste Jean-François Ricard a indiqué en conférence de presse que "de très nombreuses investigations sont en cours afin de déterminer le déroulement des faits et d'éventuelles assistances".

"Plusieurs personnes ont été placées en garde à vue", a-t-il confirmé. "L'enquête se poursuit très activement."

L'Assemblée nationale éclairée aux couleurs du drapeau français

Quelques heures après l'attaque au couteau dans un lycée d'Arras, le bâtiment de l'Assemblée nationale a été éclairé aux couleurs du drapeau français.

L'Assemblée nationale le 13 octobre 2023
L'Assemblée nationale le 13 octobre 2023 © BFMTV

Éric Ciotti déplore "un drame terrifiant" qui est "la conséquence d'une immigration de masse"

Le président des Républicains a réagi sur BFMTV à l'attaque au couteau dans un lycée à Arras.

"Nous sommes face à un drame terrifiant (...) J'ai demandé au président de la République de réactivier l'état d'urgence", a annoncé Éric Ciotti.

Il a ajouté: "Tout cela est la conséquence d'une immigration de masse (...) Cet assassin ne devrait pas être en France, il n'aurait plus dû être en France, il a été débouté de son droit d'asile."

Huit gardes à vue en cours, dont l'assaillant

Huit personnes, dont l'assaillant, sont actuellement en garde à vue, a indiqué une source policière à BFMTV.

La vice-présidente des Hauts-de-France Manoëlle Martin appelle à "ne pas céder face à ce qu'il se passe"

Manoëlle Martin, vice-présidente de la région Hauts-de-France en charge de l'éducation, des lycées et de l'orientation, a apporté sur BFM Grand Lille son soutien à la famille de l'enseignant tué ainsi qu'aux deux autres personnes blessées et à leurs proches.

"C'est toute une commune, tout un pays qui est terriblement touché." Néanmoins, elle soutient la décision de l'équipe pédagogique de rouvrir le lycée dès demain.

"Il ne faut pas céder face à ce qu'il se passe", insiste-t-elle.

"Il est important que l'établissement reprenne le chemin normal. Nos agents eux-mêmes souhaitent se rendre dans l'établissement, se retrouver."

"Je les aime": Jean-Michel Blanquer apporte son "soutien" aux enseignants

Ancien ministre de l'Éducation nationale de 2017 à 2022, Jean-Michel Blanquer a pris la parole sur BFMTV après l'attaque au couteau dans un lycée à Arras.

Interrogé sur le message qu'il aurait voulu transmettre aux enseignants s'il était encore ministre, il a répondu: "Je leur dirais que je les aime, je les soutiens. La société française doit les aimer et les soutenir. En un jour comme celui-là, c’est le seul message à dire."

"C'est trop": l'ancien ministre Jean-Michel Blanquer juge "inacceptable" la mort d'un professeur "tué par la haine"

L'ancien ministre de l'Éducation nationale a pris la parole sur BFMTV, pour la première fois depuis son départ de la rue de Grenelle.

Selon lui, le professeur du lycée Gambetta d'Arras "vient d'être tué par la haine".

"C'est trop. Il faut dire à quel point c'est inacceptable", a-t-il lancé sur notre antenne.

INFO BFMTV - Emmanuel Macron va présider une réunion de sécurité à l'Élysée à 18h45

Le chef de l'État réunira plusieurs ministres à l'Élysée à 18h45 pour présider une réunion de sécurité, quelques heures après l'attaque au couteau dans un lycée à Arras, a appris BFMTV.

Élisabeth Borne, Gérald Darmanin, Éric Dupond-Moretti ou encore Gabriel Attal seront présents.

Éric Dupond-Moretti se dit "saisi d'effroi" et déplore "la barbarie du terrorisme islamiste"

Le ministre de la Justice a apporté "tout son soutien à la communauté éducative" après l'attaque au couteau dans un lycée à Arras.

"Saisi d’effroi par la barbarie du terrorisme islamiste qui a frappé ce matin au lycée Gambetta d’Arras", a-t-il écrit sur X, anciennement Twitter.

Le RN demande une audition de Gérald Darmanin à l'Assemblée pour "rendre des comptes au Français"

Le groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale a publié un communiqué dans lequel il demande à ce que le ministre de l'Intérieur soit auditionné pour "rendre des comptes aux Français" après l'attaque au couteau dans un lycée à Arras. Ils pointent de "possibles défaillances de l'État".

"Comment un ressortissant étranger dont des proches sont notoirement connus pour la préparation d’actes terroristes, dont la demande d’asile a été rejetée et qui a fait l’objet d’une fiche S a pu se maintenir sur le territoire français aussi longtemps?", demande le groupe.

"Face à l’échec de sa politique et alors que les Français sont mis en danger, le ministre de l’Intérieur doit maintenant leur rendre des comptes et répondre de son action."

Le procureur de la République antiterroriste s'exprimera à 20 heures

Le procureur de la République antiterroriste Jean-François Ricard prendra la parole lors d'une conférence de presse à 20 heures depuis le tribunal judiciaire d'Arras.

"La nation est sous le choc": Élisabeth Borne assure que "cibler l'école, c'est s'attaquer à la République"

La Première ministre a réagi à l'attaque au couteau dans un lycée d'Arras. "Face à l’attentat terroriste perpétré à Arras, la Nation est sous le choc. Cibler l’école, les professeurs, les agents, c’est s’attaquer à la République", a-t-elle écrit sur X, anciennement Twitter.

Elle a ajouté: "Mes pensées vont aux familles et proches des victimes, et à toute la communauté éducative, à nouveau si durement éprouvée."

Les policiers ont fait usage du pistolet à impulsion électrique pour neutraliser l'assaillant

Jérémy Devaux, délégué départemental syndicat Alternative police nationale, a révélé sur BFMTV certains détails de l'interpellation de l'assaillant.

Selon lui, les policiers sont arrivés "en à peu près moins de quatre minutes, c'est extrêmement rapide".

"L'usage de l'arme létale était possible, ils ont fait un autre choix", souligne-t-il. "Il a été fait usage du pistolet à impulsion électrique pour neutraliser le mis en cause", soit un taser.

La région Hauts-de-France apporte son soutien à la communauté éducative

La région Hauts-de-France a tenu à adresser ses "plus sincères condoléances" à la famille de l'enseignant tué ainsi qu'à ses proches et ses collègues.

"Deux autres personnes ont été gravement blessées, dont un agent de la région Hauts-de-France, manager d’équipe au sein de l’établissement", précise-t-elle.

"Nous souhaitons apporter tout notre soutien à l’ensemble des agents régionaux et à la communauté éducative", continue-t-elle.

Le vice-présidente de la région Manoelle Martin a également accompagné Xavier Bertrand sur les lieux du drame cet après-midi.

L'Assemblée nationale illuminée ce soir et toute la nuit

La colonnade du Palais-Bourbon sera illuminée aux couleurs tricolores ce soir en hommage à l'enseignant tué et aux personnes blessées lors de l'attaque, à l'initiative de la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet.

La chambre basse souhaite également "rappeler que les valeurs de la République ne connaissent pas la nuit".

Cet hommage débutera entre 19h15 et 19h30, à la nuit tombée, et durera toute la nuit.

Un lycéen confie avoir "déjà été confronté" à l'assaillant auparavant

Un lycéen, qui se trouvait dans l'établissement lors de l'attaque au couteau, a confié à BFMTV qu'il connaissait l'assaillant "de vue".

"J'ai déjà été confronté à lui une fois au parc des Bonnettes, on faisait du basket et j'écoutais de la musique et il me l'a éteinte. Il m'a dit 'si tu écoutes de la musique, je te frappe'."

Il a ensuite rallumé sa baffle, et l'homme l'a éteinte une nouvelle fois. Après cet échange, l'adolescent est parti.

Ce matin, il a aidé à confiner sa salle de classe avec des tables et des chaises lorsque l'alarme a retenti. "Je ne comprends pas son acte, c'est incompréhensible", explique-t-il.

Le président de la région, Xavier Bertrand, souligne "l'émotion très lourde"

Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a souligné "l'émotion très lourde" à Arras après l'attaque au couteau. "Il y a une famille qui est dans la douleur", a-t-il souligné.

"Il y a un attentat terroriste de plus, un attentat terroriste de trop."

"Il était important que le président de la République vienne, prenne du temps", a ajouté Xavier Bertrand. Le président de région a également félicité le travail "remarquable" des forces de secours.

Emmanuel Macron affirme que l'enseignant tué "a sans doute sauvé lui-même beaucoup de vies"

Le président a voulu "rendre hommage" à celles et ceux qui ont agi pour "sauver des vies" lors de l'attaque au couteau à Arras.

"L'enseignant qui a été tué s'est interposé d'abord et a sans doute sauvé beaucoup de vies", a-t-il déclaré.

Il a ajouté: "Son collègue gravement blessé, le personnel aussi grièvement blessé ont eu le même courage."

Le proviseur du lycée d'Arras a "décidé de rouvrir demain", annonce Emmanuel Macron

"Il a décidé de rouvrir demain." Arrivé quelques heures après l'attaque au couteau dans un lycée d'Arras, Emmanuel Macron a annoncé que l'établissement sera ouvert dès demain, à la demande du proviseur.

"Les élèves qui le souhaitent pourront revenir, les enseignants aussi. Le choix est fait de ne pas céder à la terreur et de ne rien laisser nous diviser", a-t-il déclaré devant la presse.

"Nous faisons bloc": Emmanuel Macron apporte le "soutien de la nation" à l'équipe éducative

"Nous faisons bloc et nous tenons debout." Emmanuel Macron a tenu à apporter le "soutien de la nation" à l'équipe éducative meurtrie après une attaque au couteau à Arras.

"Presque 3 ans jour pour jour après l'assassinat de Samuel Paty, c'est à nouveau dans une école que frappe le terrorisme (...) La France est une nouvelle fois frappée par la barbarie du terrorisme", a-t-il assuré depuis Arras.

Emmanuel Macron a une "pensée" pour "cet enseignant lâchement et sauvagement assassiné"

Arrivé à Arras après l'attaque au couteau, le président a eu "une pensée avant tout pour cet enseignant qui a été lâchement et sauvagement assassiné", ainsi qu'à sa famille et la famille des deux blessés.

Document BFMTV. La procédure de rétention de la famille du suspect en 2014 cloturée "sur instructions ministérielles"

La famille de l’assaillant de l’attaque survenue au lycée Gambetta à Arras avait fait l’objet d’une procédure d’expulsion lorsqu’elle habitait à Rennes en 2014.

Une procédure d’expulsion contre laquelle s’étaient opposées des associations et qui n’avait finalement pas eu lieu Dans une note qu’a pu se procurer BFMTV, la préfecture d’Ile-et-Vilaine indique qu’il a été mis fin à la rétention de la famille du suspect “le 18 février 2014 sur instructions ministérielles”.

L'assaillant avait déjà agressé un professeur lors de son passage en tant qu'élève au lycée Gambetta

L'assaillant avait déjà agressé un professeur lorsqu'il était élève au lycée Gambetta-Carnot. Il avait été exclu temporairement de l'établissement, a appris BFMTV auprès de membres de l'ancienne équipe pédagogique.

Selon cette même source, plusieurs personnels de l'établissement avaient prévenu la direction des dérives radicales que prenait l'auteur présumé et ses frères. L'assaillant avait notamment été surpris en train de prier dans des salles de classe.

"On ne pouvait pas leur tourner le dos, on avait constamment peur, on était sur le qui vive", confient-ils à BFMTV.

Une attaque qui rappelle de "douloureux souvenirs" à Conflans-Sainte-Honorine

Laurent Brosse, le maire de Conflans-Sainte-Honorine où Samuel Paty a perdu la vie le 16 octobre 2020, a réagi après l'attaque meurtrière de ce matin à Arras.

"Trois ans après l’assassinat de Samuel Paty, l’horreur frappe à nouveau la communauté éducative. L'acte terroriste d'Arras nous rappelle de douloureux souvenirs à Conflans. Mes pensées vont à la famille des victimes, aux enseignants, élèves et habitants d’Arras", écrit l'édile Les Républicains, sur X.

La communauté enseignante "sous le choc", trois ans après la mort de Samuel Paty

Trois ans après Samuel Paty, le monde enseignant confie sa douleur et son désarroi après la mort d'un professeur de lettres ce matin, tué au couteau.

"Je suis horrifié, indigné, révolté", tempête pour BFMTV.com Maxime Reppert, enseignant et vice-président national du Syndicat national des lycées, collèges, écoles.

"Je suis sous le choc", abonde une professeure de lettres classiques de Haute-Garonne.

>> Notre article complet ici.

Gabriel Attal va réunir les organisations syndicales ce soir

Après l'attaque au couteau à Arras, le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal va réunir les organisations syndicales ce soir.

Les syndicats enseignants "seront réunis à 19h30 au ministère à Paris", selon les syndicats Snes-FSU, Snalc ou encore SE-Unsa, contactés par l'AFP.

"La gravité de la situation le nécessite", a réagi Elisabeth Allain-Moreno, secrétaire générale du SE-Unsa, au sujet de ce meurtre qui intervient trois ans après l'assassinat de Samuel Paty.

Deux rassemblements organisés demain dans les Hautes-Alpes

Dans un communiqué, le syndicat Sud éducation appelle à se rassembler demain dans le département des Hautes-Alpes.

Le syndicat organise deux moments de recueillement. Le premier sur l'esplanade de la Paix à Gap, à 18 heures, et le second à Briançon. Le rendez-vous est donné place de l'Europe à 18 heures.

Le suspect était fiché S depuis onze jours

Selon les informations de BFMTV, le suspect était fiché S depuis le 2 octobre. L'homme, âgé de 20 ans, faisait l'objet d'un suivi actif de la DGSI et avait été contrôlé jeudi, sans qu'aucune infraction ne puisse lui être reprochée.

Son profil "s'apparente donc à un individu radicalisé dont le potentiel est connu mais qui décide subitement de passer à l'acte, rendant difficile sa neutralisation", selon une source proche du dossier.

Le président du Pas-de-Calais adresse ses pensées aux victimes

Jean-Claude Leroy, président du département du Pas-de-Calais, a réagi après l'attaque meurtrière de ce matin. L'élu adresse "toutes ses pensées aux victimes qui se sont interposées entre l'assaillant et les élèves qui fréquentaient l'établissement".

"J'adresse également tout le soutien du département aux collégiens et lycéens témoins de ce drame, à leurs parents plongés dans l'angoisse, à la communauté éducative qui restera à jamais marquée par cette tragédie comme elle le fut lors de l'assassinat de Samuel Paty", partage-t-il sur X.

Aucune charge retenue contre la personne interpellée au lycée Robespierre

Aucune chargée n'a été retenue contre la personne interpellée au lycée Robespierre après une levée de doute, a appris BFMTV d'une source proche de l'enquête.

La personne a été interpellée en possession de deux valises et d'un sac à dos qui ont été considérés comme des colis suspects. Une opération de déminage a eu lieu.

"Effroi", "horreur absolue"... Toute la classe politique sous le choc

La classe politique affiche son émotion après l'attaque au couteau de ce matin. Les députés ont notamment suspendu vendredi leurs travaux en cours à l'annonce de cette nouvelle.

"Horreur absolue," a réagi Éric Ciotti, le patron des Républicains sur X. Olivier Faure a également évoqué "son effroi". "Nous n'en avons pas fini avec le terrorisme", a également avancé le premier secrétaire du parti socialiste.

>> Plus d'informations à retrouver ici.

Les évènements suspendus "jusqu'à nouvel ordre" par le maire d'Arras

"Arras est en deuil." Dans un communiqué, le maire Frédérique Leturque apporte "son soutien et sa solidarité aux victimes, aux familles et à la communauté éducative".

"À compter de maintenant, les évènements organisés par la ville d'Arras sont suspendus jusqu'à nouvel ordre", écrit l'édile.

L'Assemblée nationale observe une minute de silence

L'Assemblée nationale vient d'observer une minute de silence en ouverture de sa séance aujourd'hui. Les chefs de groupes ont ensuite commencé à s'exprimer.

Le maire de Rouen appelle à un rassemblement devant l'hôtel de ville

Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen, a appelé a un "rassemblement républicain" devant l'hôtel de ville en fin de journée, à 18 heures. Les drapeaux seront également mis en berne.

L'édile veut témoigner de sa "solidarité aux victimes" et de son "soutien à la communauté éducative à nouveau endeuillée".

Emmanuel Macron est arrivé sur place

Le président de la République Emmanuel Macron est arrivé au lycée Gambetta. Gabriel Attal et Gérald Darmanin sont également présents.

Une autre personne interpellée à proximité du lycée Robespierre

Une autre personne a été interpellée à proximité d'un lycée de la commune, a appris BFMTV auprès de la police, confirmant une information de Nord Littoral. Elle était en possession de deux valises et d'un sac à dos. Les démineurs sont sur place.

L'homme a tenté de s'introduire de force dans le lycée Robespierre, situé à 200 mètres de l'établissement où s'est déroulée l'attaque.

À ce stade, aucun lien n'est avéré entre cet individu et les deux frères interpellés à la suite de l'attaque au couteau au lycée Gambetta.

Le grand frère de l'assaillant déjà condamné pour "association de malfaiteurs terroristes"

Le grand frère de l'assaillant est actuellement incarcéré à la prison de la Santé à Paris, a appris BFMTV d'une source proche du dossier.

Il a été condamné à cinq ans d'emprisonnement pour association de malfaiteurs terroristes et 18 mois pour apologie du terrorisme.

"Je suis choqué": lycéens et professeurs témoignent après l'attaque au couteau

L'émotion est forte au lycée Gambetta-Carnot après l'attaque meurtrière survenue plus tôt dans la matinée.

"Je suis choqué, j'ai encore du mal à réaliser que ça a pu arriver là", confie un lycéen à BFMTV.

Dans notre article complet, un professeur raconte "avoir découvert l'horreur" en sortant. Son collègue était "sous un drap", tout le monde "était en état de choc".

L'assaillant déjà contrôlé hier "sans qu'aucune infraction ne lui soit reprochée"

Une source policière indique à BFMTV que l'assaillant faisait l'objet multiples techniques de renseignement et de mesures de surveillance active. Il avait été contrôlé hier, sans qu'aucune infraction ne lui soit reprochée.

Ses conversations téléphoniques n'avaient pas mis en évidence ces derniers jours d'éléments permettant d'annoncer un passage à l'acte, précise cette même source. 

Le frère du suspect déjà interpellé en 2019 pour un projet d'attentat

Le frère de l'assaillant avait déjà été interpellé à l'été 2019 dans le cadre d'un projet d'attentat, a appris BFMTV d'une source policière.

Selon nos informations, l'homme était aussi connu des forces de l'ordre pour des faits d'apologie.

>> Plus d'informations ici.

Des élèves sont encore confinés dans l'établissement

Des élèves sont encore confinés dans la cité scolaire d'Arras. "Il me dit qu'il a peur", confie Marine, la mère de l'un d'eux à BFMTV, qui reçoit des nouvelles de son fils par téléphone.

"Il est un peu paniqué alors j'ai hâte de le retrouver", poursuit-elle. "On est un peu perdu en tant que parent aussi devant le collège", avoue-t-elle.

Selon la mère de famille, la sortie des élèves est en train d'être préparée par la direction.

"On a cru que c'était un exercice": un lycéen témoigne après avoir été confiné

"On a cru que c'était un exercice." Marius, un élève en terminale au lycée Gambetta-Carnot, témoigne après avoir été confiné pendant l'attaque.

"Quand l'alarme intrusion a sonné, j'ai cru que c'était un exervice. J'ai pris ça à la légère. On a été confiné dans les vestiaires du gymnase, mais on a vu les sirènes, on a reçu des messages, des vidéos... Là on a compris, c'était une heure très longue", confie le jeune homme à BFMTV.

"Le but c'était de ne pas faire de bruit, de ne pas être visible", ajoute Marius.

>> Son témoignage complet est à retrouver dans notre article ici.

Un enseignant raconte avoir été "poursuivi par l'agresseur"

"J'ai été poursuivi par l'agresseur qui m'a demandé si j'étais professeur d'histoire", raconte Martin Dousseau, professeur de philophie dans le lycée Gambetta-Carnot, au micro de BFMTV. L'enseignant a tenté de s'interposer pour arrêter le suspect.

"Il m'a poursuivi, heureusement, on s'est réfugié derrière une porte vitrée qu'on a barricadée. On l'a vu très près mais il n'a pas cherché à aller plus loin, il n'était armé que de couteaux", confie-t-il.

Jordan Bardella appelle à "éradiquer l'islamisme"

"Tout doit être mis en œuvre pour éradiquer l’islamisme, ses soldats et ses relais", a écrit Jordan Bardella, le président du RN sur X (ex Twitter).

La police appelle à ne pas relayer les images sur les réseaux sociaux

En moins de deux heures, des dizaines de publications sur l’attaque au couteau qui a eu lieu à Arras (Pas-de-Calais) ce vendredi matin, se multiplient déjà sur X (ex-Twitter) et Tiktok: des photos, des vidéos, montrant parfois des blessés gravement atteints.

Via une publication sur X (ex-Twitter), la police nationale appelle donc "ne pas relayer de fausses informations, d'images ou de vidéos" pour "faciliter le travail des policiers et par respect pour les victimes".

On vous explique tout ici.

Les précédents de meurtres d'enseignants en France

Le meurtre d'enseignants, comme celui survenu ce matin dans un lycée à Arras (Pas-de-Calais), est un événement rare en France, même si les agressions sont relativement fréquentes.

Une dizaine de professeurs ont été tués en France depuis une quarantaine d'années dans le cadre de leur fonction .

Retrouvez ici notre article.

Gabriel Attal demande de renforcer "sans délai" la sécurité des établissements

Un renfort de la sécurité autour des établissements scolaires a été demandé par le ministre de l'Éducation nationale.

Dans une information transmise aux recteurs d'académie, Gabriel Attal "demande de prendre sans délai toutes les mesures nécessaires afin de renforcer la sécurité de l’ensemble des écoles et établissements et de prendre l’attache des préfets".

Plus tôt dans la matinée, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a également demandé de relever très fortement le niveau de vigilance sur l'ensemble des établissements scolaires. 

Mathilde Panot se dit "horrifiée" et souligne la proximité de cette attaque avec l'anniversaire de la mort de Samuel Paty

"3 ans après l’acte terroriste contre Samuel Paty, horrifiée par l'attaque et l'assassinat d’un enseignant au Lycée Gambetta à Arras", écrit Mathilde Panot sur X (anciennement Twitter).

"J'adresse au nom de mon groupe tout mon soutien et mes pensées aux proches du défunt, aux blessés, aux élèves, ainsi qu'à la communauté éducative de l'établissement et de notre pays", avance encore la présidente des députés LFI.

Deux autres personnes grièvement blessées

Deux autres personnes ont été grièvement blessées dans l'attaque. Un professeur se trouve en urgence relative et un personnel de cantine est en urgence absolue. Ils sont actuellement au bloc opératoire du centre hospitalier d'Arras.

L'un deux a été touché au thorax et à l'abdomen. Le deuxième a été blessé à la carotide.

L'auteur des faits est un ancien élève de l'établissement

L'auteur présumé des faits est un ancien élève du lycée Gambetta-Carnot. L'homme, âgé de 20 ans, est d'origine tchétchène et né en Russie. Il est fiché S.

>> Retrouvez notre article sur le profil du suspect ici.

Jean-Luc Mélenchon dénonce une "attaque meurtrière contre des professeurs"

Sur X, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé une "attaque meurtrière contre des professeurs", "trois ans après l'ignoble assassinat terroriste de Samuel Paty".

Le leader de La France insoumise fait part de son "effroi et dégoût" et adresse ses "condoléances émues aux proches de la victime défunte".

Et ajoute: "Compassion totale pour les blessés. Affection pour tous les les enseignants, élèves et parents de l'établissement".

François Hollande adresse ses "pensées aux victimes"

L'ancien président de la République a pris la parole sur X (anciennement Twitter) ce vendredi midi. "Une fois encore, c’est un symbole de la République, dans un établissement de la République, qui est frappé par un acte terroriste", écrit François Hollande.

"J’adresse toutes mes pensées aux victimes, à leurs proches, au corps enseignant et au personnel éducatif qui vivent l’indicible", ajoute-t-il.

Et d'appeler à être d'une "très grande vigilance et d'une grande fermeté à l'égard de tout propos ou acte qui défie les valeurs de la République".

Un commerçant d'Arras témoigne et se dit très "choqué"

Un commerçant d'Arras témoigne sur BFMTV et se dit "choqué" après la tragique attaque de ce matin dans un lycée de la commune.

"On se dit toujours que ça arrive qu'aux autres et quand ça arrive juste à côté, c'est vraiment très choquant", raconte-t-il.

"Avec les commerçants, on pensait que c'était lié avec la manifestation qui devait se dérouler sur Arras ce matin. On a constaté qu'il y avait beaucoup de sirène et en sortant, on a vu un périmètre s'installer autour du lycée", détaille le commerçant.

Le Parquet national antiterroriste est saisi de l'enquête

Le Parquet national antiterroriste vient de se saisir de l'enquête, ouverte des chefs de "assassinat en relation avec une entreprise terroriste", "tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste en vue de préparer des crimes d’atteinte aux personnes".

Les investigations ont été confiées à la sous-direction antiterroriste de la direction nationale de la police judiciaire (SDAT), service coordonnateur, à la direction nationale de la police judiciaire (DNPJ) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

L'auteur, né en Russie, est fiché S

L'auteur est d'origine tchétchène et fiché S, a appris BFMTV, confirmant une information de l'AFP. Il était fiché depuis le 2 octobre dernier, précise une source proche du dossier à BFMTV.

D'après les informations de BFMTV, il est âgé de 20 ans et né en Russie.

Une cellule de crise ouverte à la mairie

Une cellule de crise est ouverte par la mairie d'Arras, a appris BFM Grand Lille.

Une cellule psychologique avait déjà été ouverte après les faits, notamment pour recevoir les élèves témoins de l'attaque.

Gérald Darmanin et Gabriel Attal se rendent à Arras

Le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, va également se rendre sur place avec le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a appris BFMTV.

Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, annonce également se rendre sur place. "Tout mon soutien aux lycéens, aux enseignants et aux agents de la région Hauts-de-France après l'effroyable attaque au couteau au lycée d'Arras de Gambetta", écrit-il sur X.

De son côté, la Première ministre Élisabeth Borne a annoncé annuler son déplacement prévu à Orléans devant les Intercommunalités de France pour rentrer à Paris.

Une cellule psychologique ouverte

Les lycéens et le personnel ont tous été confinés après l'attaque. Une cellule médico-psychologique a été ouverte pour recevoir les étudiants qui ont été témoins de la scène, a appris BFMTV.

Emmanuel Macron se rend sur place

Le président de la République va se rendre sur place, a annoncé l'Élysée.

Un professeur de lettres tué dans l'attaque, aucun lycéen blessé

C'est un professeur de lettres qui a été tué pendant l'attaque, a appris BFMTV. Il a été blessé mortellement à la carotide. Un enseignant, qui a tenté de lui venir en aide, a été grièvement blessé. Il se trouve en urgence relative.

Une troisième personne a été blessé. Il s'agit d'un agent du personnel de la cantine, ayant reçu plusieurs coups de couteau. Il se trouve en urgence absolue.

Aucun lycéen n'a été blessé.

Le suspect est un jeune homme âgé de 20 ans d'origine tchétchène

D'après les informations de BFMTV, le suspect est un jeune homme d'origine tchétchène. Il est âgé de 20 ans.

Le suspect et son frère interpellés

D'après les informations de BFMTV, le suspect a été interpellé. Une information confirmée par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.

Son frère a également été interpellé, précise la police à BFMTV. Selon nos informations, il a été arrêté à proximité d'un autre lycée.

Un enseignant est mort et deux personnes sont blessées

Un enseignant est mort à la suite des coups de couteau donnés par le suspect qui a crié "Allahou Akbar". Deux autres personnes ont été blessées, relate la préfecture.

D’après les informations de BFMTV, le suspect a été interpellé. Une information confirmée par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin sur X (anciennement Twitter).

"Une opération de police a eu lieu au lycée Gambetta à Arras. L'auteur des faits a été interpellé par la police", a déclaré le ministre de l'Intérieur.

Une attaque au couteau au lycée Gambetta

Bonjour et bienvenue dans ce live consacré à l'attaque au couteau qui a eu lieu vers 11 heures ce matin au sein du lycée Gambetta-Carnot à Arras.

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