"Des dégâts considérables": deux ans après les émeutes, les travaux se poursuivent à Mons-en-Barœul

Huit millions d'euros ont été investis pour rénover les bâtiments touchés par les émeutes urbaines de juin 2023. Les travaux se poursuivent et doivent prendre fin en mars 2026.

À Mons-en-Barœul, dans la métropole lilloise, l'actualité est marquée par les travaux. Depuis les émeutes urbaines de juin 2023, liée à la mort de Nahel tué par un policier, les chantiers se cumulent pour redonner vie aux bâtiments touchés.

"Il y a quelques semaines seulement, on a pu re-inaugurer la salle des fêtes", souffle Rudy Elegeest, maire de Mons-en-Baroeul, qui évoque "des dégâts considérables", notamment pour l'hôtel de ville.

Une mairie relogée en urgence

La mairie est fermée depuis deux ans et a dû être relogée en urgence dans des "locaux disponibles dont on venait de terminer les travaux", note le maire. "Il a fallu une année de chiffrage, d'expertise, de négociation avec les assurances avant d'entamer une année de travaux qui est en cours actuellement."

"Sur trois jours, ils ont réussi à remettre en place et à faire fonctionner une nouvelle mairie à quelques mètres d'ici."

Ici, un garage parti en fumée, qui retrouve peu à peu son allure d'antan. Là, la salle du Lien, située en face de la mairie a de son côté été "refaite beaucoup plus rapidement".

Huit millions d'euros de budget

Depuis plusieurs semaines, des ouvriers sont mobilisés sur le chantier de reconstruction de certains bâtiments. Huit millions d'euros ont été investis dans la remise en état des bâtiments publics.

En ville, la transformation ravit les habitants. "C'est bien, c'est plus moderne, c'est plus attrayant", soutient une habitante. "En espérant que ce sera respecté."

Une seconde abonde: "On est content parce qu'on était tellement déçu que ça se soit produit." Les travaux vont conserver une place de choix dans le calendrier municipal puisque leur fin complète, pour les bâtiments touchés par les émeutes, est prévue pour mars 2026.

Julie Michel