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Dépôt de plainte, capuchons anti-drogue... dispositif de sécurité renforcé pour le Main Square Festival

Pendant près de quatre jours les festivaliers du Main Square festival vont défiler à la citadelle d'Arras. Cette année, de nouvelles mesures ont été mises en place pour assurer leur sécurité.

La citadelle d’Arras s’apprête à recevoir 150.000 festivaliers sur les quatre jours du Main Square festival qui débute ce jeudi. Après deux ans de silence, le grand événement de l’été dans le Pas-de-Calais est de retour et avec lui, de nouvelles mesures de sécurité.

GHB, piqûres sauvages et agressions sexuelles. Des phénomènes inquiétants émaillent les événements festifs de l'Hexagone depuis peu. Les organisateurs du Main Square n’espèrent donc qu’une chose: que tout se passe bien.

Policiers, militaires, vidéosurveillance et examen clinique

700 militaires et policiers sont déployés pour les quatre jours dans la citadelle d’Arras. Un encadrement qui vise à réduire les agressions qu’importe leur nature, et qui sera accompagné d’autres mesures.

"Ici, les festivaliers qui ont payé leur ticket seront dans une enceinte close, rassure Frédéric Leturque, maire d’Arras. Elle est ultra vidéosurveillée et ultra protégée.”

En effet, à la suite de plaintes récentes pour piqûres sauvages, les secours ont décidé de revoir la prise en charge des éventuelles victimes. Ces dernières seront "dirigées vers le poste de secours, explique le directeur adjoint de l’hôpital d’Arras, Ziad Khoor. Il y a aura un examen clinique pour rassurer la victime et si nécessaire, nous donnerons les précautions à suivre.”

La possibilité de déposer plainte sur place

Malgré toutes ces nouveautés, le risque zéro n’existe malheureusement pas mais l’impunité n’a pas sa place au Main Square festival où la parole de la victime compte. En effet, il sera possible de déposer plainte sur place.

"On est en mesure, ici à l’occasion du festival, de recevoir tous les plaignants, affirme Benoît Desferet, directeur départemental de la sécurité publique du Pas-de-Calais. D’enregistrer leur plainte et veille à ce que toute la procédure puisse se faire sans difficultés.”

Pour limiter au maximum le nombre d’incidents, des capuchons anti-drogue, à mettre sur les écocup, seront distribués gratuitement. L’application Safer sera également opérationnelle dans l’enceinte de la citadelle. Le principe est simple: en cas d’agression ou de harcèlement, il suffit à la personne de se connecter pour avertir les secours. Elle sera géolocalisée pour permettre une intervention rapide des forces de l'ordre.

Marine Kijek et Xavier Silly et Charlotte Lesage