À l'aéroport de Lille, un fauconnier et sa buse éloignent les oiseaux pour protéger les vols

Depuis le mois de mars, un fauconnier opère sur les pistes de l'aéroport de Lesquin, au sud de Lille. Avec sa buse de Harris, il surveille les oiseaux sauvages dans le but d'éviter les collisions entre ces animaux et les avions.
20 minutes avant un départ ou une arrivée, Anthony Lamour part à la traque aux nuisibles. "Là, actuellement, il est à l'affût, le regard vif, pour essayer de repérer quelque chose", raconte le fauconnier, en pleine mission.
Ces missions sont répétées deux à trois fois par semaine pour un impact net sur la sécurisation des vols. "Pour l'instant, on est à cinq collisions cette année sur la plateforme. L'année dernière, à la même période, on en avait trois à quatre fois plus parce qu'on n'était pas là."
13.000 incidents dans le monde chaque année
13.000 incidents de ce type sont recensés chaque année alors que les conséquences d’un choc entre un avion et un oiseau peuvent être dramatiques. "L'impact d'un oiseau, même ceux dont le poids serait inférieur à un kilo, peut être très important sur l'avion", confirme Constance Ostyn, responsable communication de l'aéroport de Lesquin.
Ajoutant: "Un ou deux moteurs peuvent être touchés, ce qui entraîne une incapacité de vol et un besoin d'atterrir en urgence." Pour éviter ce type de situation, Anthony Lamour et sa buse vont poursuivre leur surveillance jusqu'en novembre.