Projet de loi pouvoir d'achat: LR fixe trois priorités et des "lignes rouges"

Olivier Marleix, député et président du groupe Les Républicains (LR) à l'Assemblée nationale, arrive pour une rencontre avec Elisabeth Borne à l'hôtel Matignon, le 28 juin 2022 à Paris - Thomas COEX © 2019 AFP
Les députés Les Républicains ont arrêté ce dimanche trois priorités pour le projet de loi pouvoir d'achat et fixé leurs "lignes rouges", en faisant la "condition" pour envisager de voter le texte.
Le patron du groupe LR Olivier Marleix a écrit à la Première ministre Elisabeth Borne pour énumérer les mesures "que son groupe souhaite impérativement voir adoptées", avec "trois priorités principales", selon un communiqué.
Il faut d'abord un "objectif d'une baisse du prix du carburant à 1,5 euro par litre", car "la première des urgences serait de baisser fortement les taxes sur les carburants", assure Olivier Marleix.
Il plaide ensuite pour "la revalorisation du travail et pas uniquement des minima sociaux", afin que le travail "rapporte toujours plus que l'assistanat", et déplore "cette règle qui consiste à taxer toujours plus et à compenser ce matraquage fiscal en faisant l'aumône d'un chèque".
Déconjugalisation de l'AAH
"Nous allons donc défendre une baisse des charges pour augmenter le salaire net" pour les salariés et les indépendants, promet le patron des Républicains à l'Assemblée, qui déplore que les classes moyennes soient "les grandes oubliées" du projet de loi. Enfin, il demande une "annulation de la hausse de la CSG sur tous les retraités"
"Si, comme vous nous l'avez indiqué, votre gouvernement semble ouvert au dialogue (...) alors il doit amender et enrichir son projet de loi pour porter avec nous ces mesures indispensables", affirme Olivier Marleix en l'assurant: "c'est la condition pour que les députés Les Républicains puissent envisager l'adoption de ce projet de loi".
Outre ces trois priorités, les LR comptent porter d'autres mesures "essentielles": déconjugalisation de l'allocation adulte handicapé, protection du pouvoir d'achat des familles, accès au logement des jeunes et enfin révision du mode de calcul du prix de l'électricité, précise le courrier.