Malgré la pandémie, les Français ne renoncent pas aux vacances en 2021

Le 05/02/2021 à 06h12

Lors des congés de Noël, la moitié des vacanciers sont partis à la mer. Et pour les vacances d'hiver la tendance reste la même. - MARCEL MOCHET / AFP

Selon un sondage réalisé par Amivac auprès des Français qui réservent en ligne, 20% d’entre eux veulent partir pour les vacances d’hiver et 32% pour les ponts de mai.

Pas question de déroger aux habitudes. Les Français qui en ont les moyens ont bien l’intention de partir en vacances dans les prochains mois. Selon une enquête (*) menée le mois dernier par Amivac, un concurrent français d’Airbnb, 20% d'entre eux ont l’intention de quitter leur résidence principale à l’occasion des vacances d’hiver, si les mesures gouvernementales le permettent.

Plus l’horizon est lointain, plus la proportion de ceux qui prévoient de partir est élevée : 32% pour les ponts de mai et juin, 30% en juillet et 36% en août.

"Sûrs de leur choix, près des deux tiers de ceux qui prévoient de partir en hiver estiment que la non-réouverture des restaurants n’affectera en rien leur décision" explique-t-on chez Amivac.

Et pour cause. Ceux qui continuent à partir en vacances sont de plus en plus nombreux à opter pour la location d’appartement ou de maison.

La montagne fait moins recette

Avec la fermeture des remontées mécaniques, les vacanciers délaissent quelque peu la montagne. Selon l’étude d’Amivac, lors des vacances de Noël, la moitié des vacanciers sont partis à la mer, 38% à la montagne et 29% à la campagne. Et ces dernières semaines, dans le top 5 des destinations les plus demandées sur le site de cette filiale de Seloger ne figurait aucune région de montagne.

La Corse arrivait en tête, suivie de l'Aquitaine, des Pays de la Loire, de la Bretagne et du Languedoc. la France est toujours largement privilégiée. A l'instar de ce qui a été observée cet été. Interrogés à ce sujet, La moitié de ceux qui sont partis en vacances l'été dernier répondent que s'ils ont opté pour la destination France, c'est par obligation. Un quart parce qu'ils en ont l'habitude. Et 20% pour soutenir l'économie française.