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Le plan France 2030 sera piloté par le député LREM Bruno Bonnell

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Figure du monde entrepreneurial lyonnais et élu député du Rhône en 2017, Bruno Bonnell a été nommé secrétaire général du plan d'investissement France 2030.

Le plan d'investissement France 2030, voulu par Emmanuel Macron pour développer la compétitivité industrielle et les technologies d'avenir, sera piloté par le député "marcheur" et ancien chef d'entreprise Bruno Bonnell, selon une décision mercredi validée en Conseil des ministres. Âgé de 63 ans, il est député du Rhône depuis 2017. Il avait annoncé dès le début de son mandat ne pas vouloir se représenter à la députation dans sa circonscription de Villeurbanne, remportée face à l'ex-ministre socialiste de l'Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem.

Ex-entrepreneur dans les jeux vidéo puis la robotique, Bruno Bonnell est une figure du monde entrepreneurial lyonnais, connu pour avoir cofondé la société Infogrames dans les années 1980. Il a également acquis une notoriété plus grand public lorsqu'il participa en 2015 à l'éphémère version française du programme de TV-réalité "The Apprentice". "Marcheur" de la première heure dans le sillage de l'ex-maire de Lyon Gérard Collomb, Bruno Bonnell a été candidat LREM malheureux à la présidence de la Région Auvergne-Rhône-Alpes en 2021, où il récolta 9,87% des suffrages.

34 milliards d'euros

Nommé secrétaire général de France 2030, Bruno Bonnell pilotera ce vaste programme de 34 milliards d'euros annoncé par Emmanuel Macron pour faire de la France "une grande nation d'innovation". Critiqué par l'opposition qui dénonce ses visées électoralistes, sur fond de déclin industriel français, le plan France 2030 prévoit des investissements sur les cinq prochaines années dans le nucléaire et l'hydrogène vert, les véhicules verts et les avions bas carbone, les biomédicaments, les composants électroniques et le recyclage.

Bruno Bonnell "possède toutes les qualités nécessaires pour diriger France 2030. Un sens accru de l'investissement, de la prise de risque, de l'innovation, couplé à un sens de l'intérêt général qui n'est plus à prouver", a salué le rapporteur général LREM de la commission des Finances à l'Assemblée, Laurent Saint-Martin.

J. Br. avec AFP