"La France n'est pas en faillite, elle est même en légère croissance": Michel-Edouard Leclerc fustige le "spectacle affligeant" qui plombe le moral des Français

Le patron des supermarché Leclerc s'est attaqué au discours tenu par le gouvernement sur la dette française, lundi 15 septembre, sur le plateau de BFMTV-RMC.

"Le spectacle est affligeant". Le président du comité stratégique des centres Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, a fustigé le discours sur la dette porté par les gouvernements successifs, lundi 15 septembre, au micro de BFMTV-RMC.

"Le discours de la dette, le discours de la contrainte, de discours de l'effort pour la dette, ça ne fait pas une politique sociale, ça ne fait pas une politique de croissance", s'est agacé le patron des supermarchés Leclerc, attaquant la "dramaturgie pleine d'ego" déployée par François Bayrou et les Premiers ministres qui l'ont précédé.

Pour Michel-Edouard Leclerc, le discours du gouvernement sur la dette relève en effet de la "théatralisation".

"La France n'est pas en faillite, elle est même en légère croissance", rappelle le patron.

Selon l'Insee, la croissance française en 2025 est anticipée comme légèrement en hausse de 0,8%.

Michel-Edouard Leclerc fustige le gouvernement

"Dans nos boîtes, ce n'est pas le comptable qui fait le plan de développement, estime par ailleurs Michel-Edouard Leclerc, C'est important la dette, mais ça fait pas une politique pour les français".

"Ce sont les gestionnaires, peut-être co-fauteurs de cette mauvaise gestion, qui ont mis en scène la nécessité de faire des efforts", fustige Michel-Edouard Leclerc.

Le patron des supermarchés Leclerc, qui se dit régulièrement engagé pour le pouvoir d'achat de ses clients, rappelle également, qu'en France, la consommation est un des moteurs principaux de la croissance.

Pauline Lecouvé