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Droits de douane américains: l'Europe "suspend" sa riposte "pour 90 jours"

Le drapeau européen (photo d'illustration).

Le drapeau européen (photo d'illustration). - Public Domain

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé la suspension pour 90 jours de la riposte européenne aux nouveaux droits de douane américains.

cL'Union européenne va suspendre sa riposte aux droits de douane de Donald Trump pour 90 jours afin de "donner une chance aux négociations", a annoncé jeudi la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. "Nous prenons acte de la décision du président Trump", de suspendre une partie des droits de douane, a-t-elle déclaré dans un message sur le réseau X, après la spectaculaire volte-face du locataire de la Maison Blanche.

"Nous souhaitons donner une chance aux négociations", a assuré la cheffe de l'exécutif européen, annonçant ainsi la suspension des mesures adoptées par les 27 États membres mercredi après-midi.

Au cours des derniers mois, l'Union européenne a été frappée à trois reprises par des droits de douanes décrétés par le président américain. D'abord des taxes visant l'acier et l'aluminium, puis l'automobile et enfin des droits de douane de 20% sur tous les produits européens. Mercredi après-midi, Bruxelles avait adopté ses premières mesures de riposte : des taxes contre une série de produits américains comme les motos, le soja ou la volaille pour répondre à celles sur les métaux.

"Toutes les options restent sur la table"

Pour répliquer aux autres droits de douane (automobiles et le 20% généralisé) des mesures devaient en théorie être présentées en début de semaine prochaine. Quelques jours après avoir déclenché une guerre commerciale mondiale et ébranlé les marchés, Donald Trump a annoncé une suspension pendant 90 jours des taxes à l'importation imposées à des dizaines de pays et partenaires, dont l'UE, en principe en vigueur depuis mercredi matin. L'UE s'aligne donc sur cette pause.

"Si les négociations ne sont pas satisfaisantes, nos contre-mesures entreront en vigueur", a prévenu Ursula von der Leyen jeudi. Et d'ajouter que "toutes les options restent sur la table".

J. Br. avec AFP