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Variant Omicron: les Etats-Unis durcissent les conditions d'entrée pour les voyageurs

Le drapeau des USA

Le drapeau des USA - ICON

Ces annonces interviennent moins d'un mois après la réouverture des frontières du pays et visent à limiter la propagation du covid et de ses nouveaux variants.

Comme beaucoup de pays inquiets de la propagation du variant Omicron, les Etats-Unis annoncent à leur tour de nouvelles règles restrictives d'entrée sur leur territoire, à peine un mois après avoir réouvert leurs frontières aux voyageurs étrangers. Des annonces faites ce jeudi par le président Joe Biden lui-même.

Les Etats-Unis exigeront à partir du "début de la semaine prochaine" que tous les voyageurs étrangers entrant sur le territoire présentent un test négatif réalisé dans la journée précédant le départ, en plus d'être vaccinés (contre 3 jours actuellement pour les vaccinés). Par ailleurs, les "tests seront renforcés pour les voyageurs internationaux".

Les vols domestiques restent eux dispensés de ces exigences sanitaires pour le moment.

Une évaluation de la situation "semaine après semaine"

Selon le Washington Post, des mesures plus radicales ont été envisagées comme celle d'imposer une quarantaine de 7 jours pour tous les voyageurs et des amendes pour ceux qui s'y refuseraient. Une rumeur démentie ce jeudi par un haut responsable de la Maison Blanche.

Joe Biden a par ailleurs précisé ce mardi que les Etats-Unis évalueraient leur politique de fermeture des frontières "semaine après semaine" face au nouveau variant.

Rappelons enfin que les Etats-Unis ont décidé de fermer leurs frontières aux voyageurs de huit pays d'Afrique australe: Afrique du Sud, Botswana, Zimbabwe, Namibie, Lesotho, Eswatini, Mozambique et Malawi.

Seuls les ressortissants américains et les résidents permanents aux Etats-Unis seront autorisés à entrer dans le pays. Il s'agit d'une "mesure de précaution en attendant d'avoir davantage d'informations" au sujet du "variant Omicron, qui se propage à travers l'Afrique australe", a déclaré Joe Biden dans un communiqué.

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business